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Régionales : Jean-Pierre Masseret réitère son refus de se retirer
©Reuters

Mauvaise passe

Arrivé en 3ème position dans cette région, le candidat maintient sa liste, malgré les rappels à l'ordre de Jean-Christophe Cambadélis. Il devrait perdre l'investiture socialiste.

C'est une sacré épine dans le pied du PS, au lendemain des mauvais résultats de la gauche. Décidée à faire barrage au Front national, la direction nationale a réclamé le retrait de plusieurs listes, arrivées en 3ème position et incapables de l'emporter malgré le report des voix de gauche. C'est le cas en Picardie-Nord-Pas-de-Calais, en PACA et dans le Grand Est. Mais si les deux premières têtes de liste ont traîné des pieds avant de finalement s'y conformer, Jean-Pierre Masseret refuse de lâcher en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. Dans cette région, c'est le FN Florian Philippot qui est arrivé en tête avec 36,1% des voix, devant la liste de droite conduite par Philippe Richert (25,8%) et donc la liste PS (16,1%). Un faible score pour le socialiste mais suffisant pour se maintenir et provoquer une triangulaire.

Conscient du risque, Jean-Christophe Cambadélis a réclamé le retrait, refusé par le candidat de gauche. "Je suis un homme de gauche et vous n'imaginez quand même pas que je vais laisser 5,5 millions d'habitants gérés entre une droite qui est partie à l'extrême ou l'extrême droite nationaliste" s'est justifié Jean-Pierre Masseret. "Je maintiens ma position, il n'est pas question qu'il n'y ait pas d'élus de gauche." C'est donc un bras de fer qui s'organise au niveau local. En début d'après-midi, le candidat Masseret a confirmé son maintien et sa liste pourrait perdre la nomination du Parti socialiste. Ainsi, le maire socialiste de Metz a d'ores et déjà appelé à voter pour le candidat Les Républicains. C'est le Premier ministre Manuel Valls qui, en concertation avec François Hollande, a manœuvré pour prendre les décisions du PS. Invité sur TF1 ce lundi soir, il ne devrait pas mâcher ses mots.

Lu sur Le Figaro

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