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Attaques de Paris : Manuel Valls évoque "le risque d'armes chimiques et bactériologiques"
©Reuters

Menace d'un nouvel ordre

"L'imagination macabre des donneurs d'ordre est sans limite" a estimé le Premier ministre à l'Assemblée, qui a également annoncé la création d'une "structure pour jeunes radicalisés".

Manuel Valls dit vouloir "ne rien exclure".  Lors de son discours devant l'Assemblé nationale sur la prolongation de l'état d'urgence ce jeudi, le Premier ministre a évoqué le risque d'attaques à l'arme chimique ou bactériologiques. "L'imagination macabre des donneurs d'ordre est sans limite", a-t-il estimé. "Fusil d'assaut, décapitation, bombe humaine, armes blanche, il ne faut aujourd'hui rien exclure. Je le dis bien sûr avec toutes les précautions qui s'imposent mais nous savons et nous l'avons à l'esprit. Il peut y avoir aussi le risque d'armes chimiques ou bactériologiques".

>>>>>> Retrouvez notre dossier complet sur les attaques de Paris

Les services de renseignements ont démontré que l'Etat islamique utilisait du gaz serin en Syrie. Pour parer à ce genre d'attaques, l'autorisation a été donné de se doter massivement d’antidotes aux armes chimiques. Les services de santé des armées sont réquisitionnés pour fabriquer un maximum de doses d'antidotes dans un temps record, avant le début de la COP21.

Sur le sujet des Français partis en Syrie rejoindre l'Etat islamique, Manuel Valls a parlé de la nécessité d'"encadrer très strictement le retour en France de ceux partis faire le djihad". Il a  rappelé que 966 individus ont été signalés comme étant allés en Syrie ou en Irak; 142 y sont morts, 188 toujours y sont toujours et 247 en sont repartis. De plus, le locataire de Matignon a annoncé la création d'une "structure pour jeunes radicalisés", dont le site sera choisi "d'ici la fin de l'année" et où "les premiers admis pourront être des repentis".

Par ailleurs, le chef du gouvernement a souligné qu'il était "plus que jamais" temps d'adopter le fichier européen des passagers aériens, afin de garantir la traçabilité des déplacements". 

Lu sur Europe 1

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