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Air France : 4 licenciements suite aux violences et une grève le 19 novembre
©Reuters

Les sanctions tombent

Selon les informations d'Europe 1, 16 des 18 salariés soupçonnés de violences ou de dégradations par la compagnie aérienne ont reçu le courrier leur signifiant des sanctions.

La sentence est tombée ce jeudi 12 novembre : quatre salariés d'Air France, mis en cause pour des violences le 5 octobre dernier, ont été licenciés "pour faute lourde", tandis qu'un cinquième, représentant du personnel, fait l'objet d'une procédure de licenciement spécifique en raison de son statut.

"C'est inadmissible et on se laissera pas faire", assure Mehdi Kemoune, numéro deux du syndicat CGT Air France. Il rappelle que la CGT appelle à la grève le jeudi 19 novembre 2015. Pour le délégué syndical CGT, une "procédure légale spécifique et plus longue" est engagée, indique la compagnie. Compte tenu de son statut de salarié protégé, son licenciement doit être autorisé par l'inspection du travail et les instances du personnel consultées.

Selon les informations d'Europe 1, 16 des 18 salariés soupçonnés de violences ou de dégradations par la compagnie aérienne ont reçu le courrier leur signifiant des sanctions. Au total cinq d'entre eux pourraient être licenciés. Sept salariés étaient soupçonnés des violences les plus graves : l'un d'eux est accusé d’avoir ceinturé le DRH et un autre se voit reprocher d'avoir frappé un vigile et provoqué des chutes à la chaîne. 

A lire aussi - Air France : Xavier Broseta, le DRH à la chemise arrachée, témoigne

Pour rappel, le 5 octobre, deux dirigeants avaient été molestés et des vigiles blessés en marge du CCE, envahi par plusieurs centaines de salariés. L'image du DRH d'Air France, torse nu, chemise arrachée et escaladant un grillage pour échapper aux manifestants, a fait le tour du monde. Le Premier ministre Manuel Valls avait promis des "sanctions lourdes" contre les "voyous", François Hollande avait condamné des violences "inacceptables".

"L'affaire de la chemise" n'est pas pour autant terminée aux yeux de la CGT : la centrale syndicale appelle à la grève le 19 novembre pour contester ce qu’elle appelle des licenciements programmés.

Lu sur Europe 1

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