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Rapport annuel
Les diplômés et les quinquagénaires de plus en plus touchés par la pauvreté en France
"Le diplôme n'est plus une garantie pour se protéger du chômage en période de crise", a alerté Bernard Thibaud, secrétaire général du Secours catholique.
A un mois des régionales, le Secours catholique tire la sonnette d'alarme et appelle les politiques à se pencher sur les résultats de son rapport annuel sur la pauvreté en France. En première ligne de la précarité extrême ? Les diplômés et les quinquagénaires. "Le diplôme n'est plus une garantie pour se protéger du chômage en période de crise", a alerté Bernard Thibaud, secrétaire général du Secours catholique. Concernant les 50 ans et plus, "cela s'explique en partie parce que les perspectives de retour à l'emploi se réduisent après 50 ans, alors même que l'âge d'accès à la retraite recule".
Selon son rapport, le Secours catholique s'occupe de plus en plus de personnes sans emploi et sans allocations chômage. "La part des personnes en recherche d'emploi sans indemnités de chômage augmente de plus de trois points entre 2010 et 2014", précise le texte, s’attardant sur le manque de moyens mis en place pour assurer des formations à ces personnes. "Nous souhaitons que le volume de formation soit augmenté, avec si possible le concours des régions". Le Secours catholique pointe également du doigt l’importance de l’accès aux transports pour sortir de la précarité et propose des solutions : la mise en place de moyens de transports réduits, de plateformes de covoiturage et de subventions pour financer les permis de conduire et les voitures des personnes vivant sous le seuil de pauvreté, afin de leur donner toutes les cartes en main pour trouver un emploi.
Selon son rapport, le Secours catholique s'occupe de plus en plus de personnes sans emploi et sans allocations chômage. "La part des personnes en recherche d'emploi sans indemnités de chômage augmente de plus de trois points entre 2010 et 2014", précise le texte, s’attardant sur le manque de moyens mis en place pour assurer des formations à ces personnes. "Nous souhaitons que le volume de formation soit augmenté, avec si possible le concours des régions". Le Secours catholique pointe également du doigt l’importance de l’accès aux transports pour sortir de la précarité et propose des solutions : la mise en place de moyens de transports réduits, de plateformes de covoiturage et de subventions pour financer les permis de conduire et les voitures des personnes vivant sous le seuil de pauvreté, afin de leur donner toutes les cartes en main pour trouver un emploi.
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