Perquisitions à son domicile de Saint-Cloud : Jean-Marie Le Pen se dit "scandalisé"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Perquisitions à son domicile de Saint-Cloud : Jean-Marie Le Pen se dit "scandalisé"
©Reuters

Soupçons

Cela fait suite à l'ouverture en juin d'une enquête visant Jean-Marie Le Pen par le parquet national financier. Le confondateur du FN est soupçonné de fraude fiscale.

Nouveau coup dur pour Jean-Marie Le Pen. Une perquisition s'est déroulée ce mercredi 4 novembre à son domicile de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), selon des sources concordantes jointe par l'AFP. Le fondateur du Front national est soupçonné d'avoir détenu un compte bancaire caché à l'étranger. Cette enquête pour blanchiment de fraude fiscale est consécutive à des signalements de la cellule antiblanchiment de Bercy (Tracfin) sur un compte bancaire caché à l'étranger, révélés par Mediapart en avril, de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). 

"Quand on ne trouve pas les coupables, il faut bien s'occuper des innocents", a expliqué Jean-Marie Le Pen au Figaro depuis la République Dominicaine où il se rend "chaque année depuis quinze ans" pour des vacances d'automne ensoleillées. Il s'est dit "scandalisé", mais a également précisé qu'il n'avait pas l'intention de rentrer plus tôt, en s'indignant du fait que son coffre-fort avait été forcé par les policiers de la brigade financière de Paris. Enfin, il s'est dit surpris de la mobilisation de 80 fonctionnaires pour ces perquisitions, considérant qu'il aurait été plus simple "d'attendre" son retour. 

Pour rappel, l'année 2015 est riche en rebondissements et surtout en ennuis pour Jean-Marie Le Pen. En effet, le confondateur du Front national a été exclu du parti, le 20 août dernier par le bureau exécutif, après de nouveaux propos controversés sur l'existence des chambres à gaz durant la Seconde Guerre mondiale.

La déclaration d'intérêts de Jean-Marie Le Pen

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !