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Sécurité : Nicolas Sarkozy maintient qu'il y a "un problème" et défend ses solutions
©Reuters

Il dit tout

Nicolas Sarkozy était invité sur RTL ce mercredi matin et s'est exprimé sur plusieurs sujets brûlants qui touchent les Français.

Nicolas Sarkozy était invité sur RTL ce mercredi matin et s'est exprimé sur plusieurs sujets brûlants, notamment sur la lutte contre le terrorisme, le travail, les retraites, la sécurité et la politique pénale actuelle.

La sécurité selon Nicolas Sarkozy

"Il y a un problème. On essaye de débattre pour voir s'il y a une solution aux problèmes des Français qui ont peur quand ils prennent le train, gare ou sont dans le métro. L’observatoire dit que depuis trois ans, tous les agrégats sur la violence et les vols explosent", a déploré l'ancien chef de l'Etat, qui estime que la sécurité passe avant tout par la réorganisation des forces de l'ordre. "La première conviction est de recentrer le travail de la gendarmerie et la police sur les missions essentielles : l'ordre public, que vous n’ayez pas peur, le renseignement et l’investigation pour retrouver les coupables de crimes et délits. Elles sont embarrassées de quantité de missions qui pourraient être faites par les autres".

Sur les autoroutes, "il y a des radars embarqués, ces machines sont dans des voitures banalisées qui enregistrent la vitesse. Elles sont pilotées par deux policiers, à quoi servent-ils ? Les contractuels vous dressent un PV ce ne sont pas des agents de l’état", a spécifié Nicolas Sarkozy.

"La politique pénale est fondée sur le laxisme"

Concernant les problèmes liés à l'éxécution des peines, l'ancien président concède qu'à son époque aussi, le dilemme était de taille. "Il faut construire plus de 20 000 places de prison pour atteindre 80 000 places et mettre fin à cette forme d’hypocrisie qui consiste à légitimer des aménagements de peine systématiques ou à laisser les condamnés à des courtes peines en liberté pour compenser la faiblesse de nos capacités carcérales. C’est un effort budgétaire conséquent (plus de 3 milliards d’euros) en investissement, mais il s’impose à nous".


Le modèle social

"Je pense que le lieu adéquat pour la négociation est l’entreprise", a indiqué le président des Républicains. "Tous ces sommets ou chacun prend des postures ne sert à rien. La négociation doit descendre en bas de la pyramide pour que chacun donne sa réponse. Je ne vois pas au nom de quoi on interdirait aux gens de travailler plus ou gagner plus".

Concernant la réforme des retraites, "aucun syndicat n’a refusé de signer cette réforme alors qu’ils savaient qu’il en fallait une", a expliqué Nicolas Sarkozy. "Je soutiens la réforme complémentaire, c’est une façon pour Hollande de tourner le dos à ses engagements. Le régime chômage dans deux ans aura 35 milliards de déficit. Il doit favoriser la reprise du travail".

L'affaire Air Cocaïne

Cité dans l'affaire Air Cocaïne, l'ancien chef d'Etat a fait le lien avec les moyens mis en oeuvre par le gouvernement pour surveiller les personnes fichées par les renseignements. "Quand j’ai découvert que j’avais été géolocalisé, on a comparé les téléphones que j’appelais avec ceux appelés par des trafiquants de drogue. Manuel Valls disait que s’agissant de gens fichés S, on n'avait pas de moyens pour surveiller tout le monde. On pourrait allouer les moyens à la place de ceux qui me suivent. Pourquoi les contribuables doivent payer de telles sommes ?", a-t-il interrogé.

Lu sur RTL

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