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Allocation adulte handicapé: face aux "inquiétudes", l’État fait marche arrière
©Lacroix-city.fr

Demi-tour

Les députés socialistes, les écologistes et l'UDI dénonçaient une "mesure vexatoire", ainsi qu'"une grave erreur".

Face à "l'inquétude" qu'a sucité le nouveau mode de calcul de l'allocation adulte handicapé (AAH) tel qu'il était prévu dans le projet de budget 2016, la secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées, Ségolène Neuville, a finalement annoncé que le gouvernement n'appliquerait pas cette "mesure". Prenant en compte les "inquiétudes" exprimées, le gouvernement a "décidé de ne pas appliquer cette mesure en l'état, au regard de son impact sur les ressources des personnes concernées", a-t-elle déclaré mardi 3 novembre, dans l'hémicycle de l'Assemblée.

Le nouveau mode de calcul de l'allocation adulte handicapé prévu dans le projet de budget 2016 avait en effet provoqué une vive polémique chez les députés socialistes, les écologistes et l'UDI ce même jour. Dénonçant une "mesure vexatoire", ainsi qu'"une grave erreur", ces derniers appelaient l'éxecutif à repenser son fonctionnement. Une pétition qui pointait la volonté du gouvernement de faire "main basse" sur les aides attribuées aux personnes handicapées avait également été lancée par l'Association des paralysés de France (APF) . "Nous allons regarder comment revenir sur cette proposition", avait alors déclaré le président du groupe PS, Bruno Le Roux.

Avec le nouveau mode de calcul des ressources attribuées aux adultes handicapés, le projet de budget 2016 prévoyait la prise en charge des intérêts non imposables des comptes d'épargne, tels que le livret A, dans le cadre d'un processus d'harmonisation entre minima sociaux. Selon les calculs de l'association APF, "pour quelques dizaines d'euros" provenant des intérêts de leurs livrets d'épargne (205 euros par an maximum sur un livret A), les handicapés concernés perdraient "1 257 à 2 151 euros par an" de ressources.

Lu sur France tv Infos

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