Air cocaïne : les proches de Nicolas Sarkozy demandent des explications à la justice et au gouvernement <!-- --> | Atlantico.fr
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Me Thierry Herzog va adresser une lettre au procureur de Marseille, afin de "demander des explications".
Me Thierry Herzog va adresser une lettre au procureur de Marseille, afin de "demander des explications".
©Reuters

Affaire

"Nous attendons des réponses de la part du gouvernement" a déclaré Luc Chatel ce lundi sur LCI et Radio classique.

L'entourage de l'ancien chef de l'Etat veut obtenir des explications sur la géolocalisation de son téléphone portable dans le cadre de l'affaire Air cocaïne.

D'après les informations du Journal du dimanche, le téléphone de Nicolas Sarkozy a fait l'objet d'une géolocalisation, et la juge marseillaise chargée d'enquêter sur un vaste trafic de drogue transatlantique a également demandé les factures détaillées de ses communications. 

Ce lundi, le conseiller politique de Nicolas Sarkozy, Luc Chatel, a déclaré sur LCI et Radio classique : "Nous attendons des réponses de la part du gouvernement". 

"Nous demandons des explications au Garde des Sceaux, qui n'a pas été claire dans ses réponses. Comme toujours, comme elle n'avait pas été claire au moment de la précédente affaire des écoutes (…) Il y a un moment où trop, c'est trop. On a accusé Nicolas Sarkozy d'avoir abusé d'une personne âgée. On l'accuse maintenant d'être de mèche avec des trafiquants de drogue (…) Est-ce que Mme Taubira savait que l'ancien président de la République avait été pendant un an sur écoutes dans une affaire lié à un trafiquant de drogue alors qu'il n'a rien à voir dans cette affaire?" s'est également interrogé Luc Chatel.

Quelques minutes plus tôt, l'avocat de l'ancien président, Thierry Herzog, avait annoncé à l'antenne d'Europe 1 qu'il comptait adresser une lettre au procureur de Marseille, afin de "demander des explications" sur la géolocalisation des téléphones portables de son client.

"On ne peut pas en permanence mettre en cause des personnalités pour ensuite expliquer que c'est le cours normal de la justice" a estimé Me Herzog au micro d'Europe 1, qui évoque aussi une "atteinte à la vie privée" ainsi que des "mesures coercitives" contre l'ancien chef de l'Etat. 

"M. Sarkozy n'a eu aucun contact avec les personnes mises en cause dans cette affaire (…) Il y a une volonté de traiter le président Sarkozy (...) différemment des autres citoyens" a-t-il ajouté.

Lu sur 20 Minutes

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