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Le Dr Bonnemaison entre la vie et la mort après une tentative de suicide : une lettre d'adieu retrouvée
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L'ex-urgentiste bayonnais, 54 ans, condamné il y a une semaine à deux ans de prison avec sursis pour avoir donné la mort à une patiente en fin de vie, a fait samedi une tentative de suicide, qui a engagé son pronostic vital.

Du sursis à la tentative de suicide. L'ex-urgentiste Nicolas Bonnemaison a tenté de mettre fin à ses jours. Il a été retrouvé ce samedi 31 octobre au matin dans son véhicule, dans la commune de Tosse, dans les Landes. Il aurait, semble-t-il, cherché à s'asphyxier en faisant rentrer dans l'habitacle les gaz d'échappement de sa voiture, et a été envoyé au CHU de Bordeaux. Un tuyau accroché au pot d'échappement était fixé avec du ruban adhésif au niveau de la vitre arrière entrouverte. De plus, il aurait consommé une grande quantité de médicaments. Son pronostic vital est engagé.

Une lettre a été retrouvée dans son véhicule, à ses côtés. "Il s'y dit en substance éprouvé et fatigué de la vie", a-t-on précisé de source judiciaire. Selon un membre de son entourage qui s'était entretenu longuement avec lui, l'ancien urgentiste était apparu en bon état psychologique ces derniers jours. Mais selon un autre proche, il avait des soucis financiers, entre les frais de justice et la condamnation d'Angers, au civil, à verser 30.000 euros de dommages et intérêts à la famille de la patiente décédée.

Nicolas Bonnemaison a connu par le passé plusieurs phases de dépression, dont certaines avaient nécessité des hospitalisations. 

Jugé la semaine dernière par la cour d'assises du Maine-et-Loire, Nicolas Bonnemaison était poursuivi pour l'empoisonnement de sept patients en fin de vie, entre 2010 et 2011 à Bayonne. Acquitté pour six de ces dossiers, Nicolas Bonnemaison avait en revanche été condamné pour avoir donné la mort à une autre patiente de 86 ans.

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