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COP21 : "je n'imagine même pas qu'il ne puisse pas y avoir d'accord," prévient Ségolène Royal
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Mise en garde

La ministre de l'Ecologie était l'invitée de RTL. L'occasion pour elle de revenir sur les enjeux du changement climatique, alors qu'un nouveau rapport de l'ONU pointe du doigt les difficultés d'obtenir un consensus.

Les mois qui viennent s'annoncent cruciaux. Ou bien la conférence internationale sur le climat à Paris (COP21) marquera l'Histoire, ou bien elle ne sera qu'une nouvelle date manquée, sans accord tangible. "Je n'imagine même pas qu'il ne puisse pas y avoir d'accord," a insisté Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, au micro de RTL, alors que les négociations en coulisse patinent. "C'est le sprint final," promet-elle, optimiste. "Tout le monde comprend que relever ce défi est une chance."

Parallèlement, un rapport de l'ONU précise que les engagements restent largement insuffisants, car ils permettent de limiter le réchauffement à 2,7 degrés Celcius, d'ici 2100 alors que l'objectif est d'au moins le réduire à +2 degrés C.

Et la Commission européenne n'a pas forcément montré le meilleur exemple en décidant de relever la marge de tolérance pour le rejet de taux d'oxyde d'azote émis par les voitures pour qu'il puisse être dépassé de 110% jusqu'en 2020 puis ensuite de 50%. "C'est une mauvaise nouvelle" tranche Ségolène Royal, après cette décision qui a échappé au contrôle politique. "Elle a été prise par un comité technique et je considère que des décisions de cette importance doivent être prises au niveau politique. Cette décision, nous allons la revoir au niveau ministériel."

Sur le scandale Volkswagen, la ministre a plaidé pour le passage à "l'après-pétrole" et donc à l'électrique. "Si les constructeurs français pouvaient joindre leurs forces pour mettre sur le marché une voiture électrique pas chère, dont le prix s’échelonnerait entre 5.000 et 8000 euros par exemple, alors on changerait de civilisation, non seulement urbaine mais de civilisation du transport propre".

Lu sur RTL

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