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Fin de vie : le Dr Bonnemaison condamné à deux ans de prison avec sursis
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Point final

Accusé d'avoir empoisonné sept patients en fin de vie entre mars 2010 et juillet 2011, le Dr Nicolas Bonnemaison a été reconnu coupable samedi de la mort d'une de ses patientes.

Le procès en appel, qui avait débuté le 12 octobre par l'interrogatoire de personnalité de l'ancien médecin, s'est finalement achevé ce samedi. La Cour d'assises de Maine-et-Loire a tranché l'a été condamné, lors de son procès en appel, à deux ans de prison avec sursis pour la mort d'une de ses patientes.

Après six heures de délibéré, les jurés n'ont qu'en partie suivi l'avocat général, Olivier Tcherkessof, qui avait requis vendredi la même peine qu'en première instance, soit cinq ans d'emprisonnement avec sursis. "Il est persuadé qu'il fait le bien alors qu'il fait le mal", avait alors lâché l'avocat général, parlant d'un homme "enfermé dans sa propre logique".

Les jurés ont finalement condamné l'ex-urgentiste à deux ans de prison avec sursis pour la mort de Françoise Iramuno, dont la famille s'était constituée partie civile.

Cet ancien médecin de 54 ans était jugé pour sept "empoisonnements" de patients en fin de vie, entre mars 2010 et juillet 2011, à l'hôpital de Bayonne. Aucune des familles des victimes n'a porté plainte. Deux s'étaient constituées parties civiles pour "obtenir des réponses". L'homme avait injecté des médicaments à des patients âgés incurables, dont les traitements avaient été arrêtés, sans en informer les familles et le personnel soignant. Nicolas Bonnemaison avait été radié du Conseil de l'ordre quelques jours après son acquittement en juin 2014 à Pau.

Lu dans Le Figaro

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