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Air France : la direction a bien confirmé la suppression de 1 000 postes en 2016 lors du CCE
©Reuters

Nouvelle crise en vue ?

Syndicats et patrons se sont réunis lors d'un nouveau comité central d’entreprise, près de l'Assemblée nationale. Le premier depuis les violences du 5 octobre. Le PDG de la compagnie, Frédéric Gagey, n'envisage pour l'instant que des départs volontaires.

La pression est loin de retombée à Air France. Près de trois semaines après le désormais célèbre épisode des "sans-chemises" du 5 octobre, les syndicats et les cadres se sont réunis lors d'un nouveau comité central d’entreprise, ce jeudi, qui sera suivi par un autre le lendemain. Ils se dérouleront à la Maison des arts et métiers, non loin de l'Assemblée nationale, pour éviter de nouvelles violences. Les syndicats en ont profité pour appeler les salariés à manifester devant le Palais Bourbon qui abrite les députés, alors que le plan B de l'entreprise prévoit 2900 suppressions d'emploi dont un millier dès 2016.

Les salariés d'Air France ont écouté et ont manifesté près de l'Assemblée nationale. Mais, lors de ce CCE, la direction a bien confirmé la suppression de 1 000 postes en 2016 par des départs volontaires. "Le seul chiffre qui a été confirmé ce matin, dans l'hypothèse où nous partions bien dans cette dynamique de négociation [sur le plan “Perform 2020”, NDLR], c'est que les seuls départs que nous envisageons pour 2016 ce sont des départs volontaires et pour 1 000 postes", a dit le PDG de la compagnie, Frédéric Gagey.

Le comité s'est déroulé sous protection policière dans un hôtel particulier du 16e arrondissement de Paris, situé à quelque deux kilomètres du palais Bourbon. Un choix hors sol pour les syndicats : "Un bel endroit pour annoncer des suppressions de postes, un beau symbole", ironise Didier Fauverte, secrétaire (CGT) du CCE.

En creux, évidemment le dialogue difficile avec les pilotes. Concrètement, la direction souhaite que ces derniers volent 15 à 20 % de plus à salaire égal. Ces derniers stipulent qu'ils se rapprochent déjà de cette hausse et refuse donc une nouvelle hausse de la productivité. Le troisième acteur est l'Etat, invité à soutenir les compagnies et surtout Air France en allégeant les taxes.

Lu sur Le Monde

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