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Après une perte record de 4,8 milliards d'euros en 2014, Areva annonce la suppression de 2 700 postes en France
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Après Air France...

Négocié entre juillet et septembre, ce plan contribuera pour plus de la moitié au 1 milliard d’euros d’économies d’ici à 2017 inscrites dans le « plan de compétitivité » annoncé le 4 mars.

Areva l'avait annoncé en avril dernier. Le spécialiste du nucléaire l'a confirmé ce mardi 20 octobre : il va supprimer 2 700 postes en France d’ici à 2017, conformément à l’objectif de 3 000 à 4 000 suppressions de postes annoncé en avril, du fait des départs déjà enregistrés depuis le début de l’année. Quatre syndicats (CFDT, CFE-CGC, FO, Unsa-Spaen) avaient signé, ce lundi, le projet d’accord encadrant ces suppressions d’emplois, auxquelles s’ajouteront quelque 2 000 emplois à l’étranger, notamment en Allemagne et aux Etats-Unis.

Ces organisations représentent "plus de 75 % des salariés", indique la direction, et leur signature ouvre la voie au processus d’information-consultation des employés dans chaque entreprise. Le plan est ouvert pour deux ans, jusqu’en octobre 2017. Encore une fois seul la CGT a refusé de signer, refusant de "cautionner la suppression" de ces emplois

Le dialogue social semble mieux avoir meiux fonctionné chez Areva qu’à Air France, malgré une situation financière bien plus dégradée. La raison est simple : Philippe Varin et Philippe Knoche, le président et le directeur général du groupe nucléaire, se sont engagés à ce qu’il n’y ait "aucun départ contraint" parmi les 18 000 salariés concernés par ce plan en France, sur un effectif total de 44 000 salariés dans le monde.

Négocié entre juillet et septembre, ce plan contribuera pour plus de la moitié au 1 milliard d’euros d’économies d’ici à 2017 inscrites dans le « plan de compétitivité » annoncé le 4 mars, après la publication d’un exercice 2014 marqué par une perte de 4,8 milliards d’euros. Le projet concerne six entreprises du groupe, notamment Areva NP, l’activité réacteurs et services, dont EDF prendra le contrôle à 51 % dans un an.

Lu sur FranceTvInfo

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