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Budget 2016 : l'Assemblée nationale a adopté ce mardi la partie "recettes"
©Reuters

Ca c'est fait

Les députés ont adopté, ce mardi 20 octobre, le premier volet du projet de loi de finances du budget 2016, par 277 voix contre 247 et 32 abstentions.

L'Assemblée nationale a adopté ce mardi la première partie du budget de l'Etat 2016. Celle-ci comprend plus de deux milliards de baisse d'impôts. Avec l'objectif d'une nouvelle baisse du déficit, ces budgets 2016, les derniers du quinquennat Hollande en année pleine, prévoient aussi la poursuite d'économies massives (16 milliards d'euros en 2016) et une nouvelle diminution des prélèvements pour les entreprises.

Ce vote s'est effectué avec une majorité légèrement plus large que l'année précédente et une fronde réduite, avant le démarrage de l'examen du budget de la Sécurité sociale. Alors que Manuel Valls avait escompté "une large majorité" et en avait appelé à "l'esprit de responsabilité" des socialistes, le volet "recettes" du projet de loi de finances a été adopté par 277 voix, contre 247.

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Dans le détail, la grande majorité des socialistes, la quasi totalité des radicaux de gauche et une moitié des 18 écologistes, pro-gouvernement, ont approuvé cette partie du budget, ses "engagements tenus" et ses "avancées", alors que la droite, le centre et le Front de gauche ont voté contre. Le nombre d'abstentions a diminué de 56 à 32 en un an, notamment chez les socialistes et les écologistes.

Dix-huit "frondeurs" PS se sont abstenus sur ce budget qui "ne répond pas à la crise économique, au chômage de masse", dont leur chef de file Christian Paul ou l'ancienne ministre Aurélie Filippetti, contre 39 en octobre 2014. Les anciens ministres Benoît Hamon et Delphine Batho, abstentionnistes il y a un an, n'ont pas pris part au vote. Un député de l'aile gauche, Pouria Amirshahi a voté contre, au risque de sanctions du PS sur un vote clef pour l'appartenance à la majorité. Les écologistes de la sensibilité de l'ancienne ministre Cécile Duflot se sont, eux aussi, abstenus.

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Les députés ont commencé ce mardi soir et cela durera jusqu'à la fin de la semaine, à étudier le projet de budget de la Sécurité sociale, le plus lourd financièrement puisqu'il s'élève à 478 milliards, contre 375 milliards pour le budget de l'Etat. Le texte défendu par Marisol Touraine fixe l'objectif d'un retour du fameux "trou de la Sécu", jamais résorbé depuis 2002, sous la barre des 10 milliards en 2016 (9,7 mds), par un effort particulier de la branche maladie.

Jalonné de certaines mesures affichées de gauche comme une "protection universelle maladie" pour simplifier les démarches, ce budget, plutôt de continuité et critiqué par la droite, a suscité plus de 900 amendements. Soutenus par une partie de la majorité, ceux de Michèle Delaunay (PS) notamment pour augmenter la fiscalité du paquet de cigarettes, devraient être rejetés, a indiqué Bruno Le Roux, soulignant que le gouvernement s'était engagé à une "stabilité des prix".

Lu sur Le Monde

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