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Prières de rue : relaxe demandée pour Marine le Pen
©Reuters

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Marine Le Pen devait s’expliquer sur ses propos tenus en 2010. La présidente du Front national encourrait jusqu’à un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

Le procureur a requis la relaxe pour la présidente du Front national Marine Le Pen, jugée mardi au tribunal de Lyon pour ses propos polémiques sur les prières de rue tenus il y a cinq ans. Ce dernier a estimé que Marine Le Pen parlait "d'un certain nombre de personnes" et non "pas de toute la communauté" musulmane. "Mme Le Pen, en dénonçant ces prières dans l'espace public, imputables non à l'ensemble de la communauté musulmane, mais a une minorité, n'a fait qu'exercer sa liberté d'expression", a argumenté Bernard Reynaud.

A son arrivée au tribunal de Lyon, vers 13h30, la présidente du FN avait déclaré : "Il ne vous étonne pas le calendrier? Nous sommes à un mois d'une élection régionale alors que cette affaire a cinq ans." Et d'ajouter : "Je n'ai commis aucune infraction", tout sourire, à la foule de journalistes qui l'attendaient devant le bâtiment.

Ces propos avaient été prononcés lors d'une réunion publique de militants du Front National à Lyon.Alors en campagne pour la présidence du parti face au Lyonnais Bruno Gollnisch, la vice-président frontiste d'alors avait dénoncé les prières de rue des musulmans : "Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire", avait-elle déclaré, sous les applaudissements. "C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes, il n'y a pas de blindés, pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants", avait-elle ajouté.

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