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François Hollande promet de "réformer le pays jusqu’au bout"
©POOL New / Reuters

Mise au point

Le président de la République était invité sur RTL ce lundi et a pu réagir sur les sujets d'actualité.

Croissance, conflits sociaux, Front national... Le chef d'Etat a été longuement interrogé assurant notamment que le chômage allait finir par baisser, grâce à la croissance.

Air France

Sur le dossier brûlant de la compagnie aérienne, le chef d'Etat a rappelé la nécessité de "remettre l'entreprise en capacité d'être compétitive" en passant par "un accord avec les pilotes." Selon lui, "on peut éviter des licenciements à Air France si les pilotes font les efforts nécessaires, la direction aussi, et si les personnels au sol font un effort pour considérer la réalité."

Concernant les conditions d'interpellation des instigateurs des violences contre les cadres, François Hollande a fait un pas de côté. "Si je commence à faire des commentaires, alors je me perdrai parce que je suis attaché à l'indépendance" explique-t-il, lâchant tout de même "qu'il y a d'autres méthodes mais ce n'est pas à moi de le dire".

Les retraites complémentaires

"Nous devons vivre dans une société apaisée" a-t-il rappelé. L'objet même de la conférence sociale c'est de se donner une feuille de route pour l'année qui vient." Quelques jours après l'accord entre syndicats et patronat sur les complémentaires retraites, le président a rappelé que l'âge de la retraite "était toujours de 62 ans" même si la durée de cotisations va "s'allonger." En clair, "à partir de 2019, les gens qui voudront partir auront une décote de 10% pendant trois ans et ensuite ils pourront retrouver le taux plein." Surtout, les "régimes de retraites, réformés en 2014, sont pérennisés jusqu'en 2030".

Le compte personnel de formation

"Nous avons réformé le système de formation et nous avons permis que face à 150.000 emplois non pourvus, des demandeurs d'emploi soient formés à ces métiers" a-t-il expliqué. "Chaque demandeur d'emploi se verra proposer une formation qui débouche sur un emploi, j'en prends ici l'engagement. Cela doit marcher d'ici la fin du quinquennat."

La croissance

"L'Europe va mieux, la France aussi. Nous allons faire 1,1% de croissance. Elle est supérieure à ce qu'elle était l'année dernière", s'est réjoui François Hollande. Néanmoins, "ce n'est pas suffisant" reconnaît-il car "le lien entre croissance et emploi, il est direct." Encore une fois, le chef d'Etat réclame un peu de patience car les réformes ne mettent lentement en place. "La société française, elle ne se dirige pas comme une armée. Elle n’obéit pas au doigt et à l’œil comme un chef de guerre que je serai. Je vais jusqu’au bout réformer le pays."

Les collectivités territoriales

"Il faut réduire le déficit public pour réduire l'endettement public" a plaidé le président. "Les collectivités locales doivent faire des efforts...Que ces collectivités fassent un travail d'économie !"

Le prosélytisme religieux dans le sport

"Le sport est une formidable école sauf s'il est détourné" a-t-il expliqué à un auditeur qui rappelait que certains associations sportives amateurs formait au fanatisme. "Il y a de tentatives d'utiliser certains clubs pour faire un travail de prosélytisme. Nous sommes d'une très grande vigilance."


Sa relation avec Manuel Valls

Interrogé sur sa relation avec le Premier ministre, très virulent contre les agresseurs à Air France, François Hollande a tenu à remettre les pendules à l'heure. "Il n'y a aucun désaccord" insiste-t-il. "Sur la condamnation sur ce qui s'est passé à Air France, il n'y a pas d'hésitations à avoir (...) Entre Manuel Valls et moi, vous n'arriverez pas à faire de distinction. Le premier ministre met en oeuvre la politique gouvernementale."

Le rôle de Martine Aubry

Interrogé par une auditrice sur une participation éventuelle de Martine Aubry au gouvernement, François Hollande a été clair : "Martine Aubry assume des fonctions importantes. Elle ne souhaite pas entrer dans un gouvernement car elle veut se consacrer pleinement à Lille" a-t-il expliqué.

Le départ éventuel de Jean-Yves Le Drian

Propulsé tête de liste en Bretagne, le ministre de la Défense perdra ainsi sa place au gouvernement s'il remporte la région. "Je l'ai autorisé à pouvoir être candidat et ministre de la Défense, et il assurera parfaitement cette tâche. Ensuite, s'il est élu, il connaît parfaitement la règle, c'est celle du non-cumul" tranche François Hollande.

L'insécurité

"Nous sommes aujourd'hui face à des délinquants qui sont des criminels, qui ont des armes et qui les utilisent", rappelle François Hollande. "Ce que j'ai décidé avec Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, c'est de lutter contre le trafic d'armes. Deuxièmement, doter la police de nouveaux moyens" qui seront bientôt annoncés.

La Syrie

Interrogé sur des éventuelles personnes visées en Syrie, François Hollande nie chercher à tuer des Français de Daesh. "Je ne peux pas dire qui s'y trouve (dans les camps d'entraînement)" explique-t-il. "Il y a environ 600 Français qui sont sur des zones de combats. Nous avons le devoir de les neutraliser, de les arrêter quand ils reviennent en France. Mais on peut pas dire quel type de terroriste nous frappons"

L'immobilier

"On va encore prendre des dispositions pour que l'accession à la propriété - l'accession à la propriété, ça intéresse beaucoup de nos concitoyens, notamment les primo-accédants - puisse être facilitée, et je ferai des propositions dans cette direction"

Le risque FN pour les prochaine régionales

"Il faut réfléchir aux conséquences" a prévenu François Hollande qui évoque notamment "l'image internationale" de la France mais aussi les conséquences nationales. "Une région dirigée par le FN aurait des conséquences : discriminations, abandon de certaines politiques sociales... Un grand pays comme la France ne se replie pas."

Chômage

Quand la croissance sera là, elle commence à se montrer plus robuste. Il y aura nécessairement un baisse de chômage. Toutes les reformes, c'est pour la croissance, pour l'avenir.

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