Etat islamique : les Etats-Unis veulent accroître leur pression sur le groupe terroriste en Syrie <!-- --> | Atlantico.fr
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La ville de Raqqa est devenue la capitale de l'organisation terroriste.
La ville de Raqqa est devenue la capitale de l'organisation terroriste.
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Mobilisation

Pour la première fois, le président des Etats-Unis a donné l'ordre au Pentagone de fournir des munitions et éventuellement des armes aux forces d'opposition syriennes présentes au sol.

Selon les informations du New York Times, basées sur des déclarations de responsables américains, la coalition internationale menée par les Etats-Unis pour combattre le groupe Etat islamique se prépare à investir un front majeur au nord-est de la Syrie, notamment afin d'accroître la pression sur la ville de Raqqa, qui est devenue la capitale de l'organisation terroriste. 

La semaine dernière, Barack Obama a validé deux étapes importantes qui permettront de mener une offensive dans les prochaines semaines, ont admis certains responsables. Pour la première fois, le président des Etats-Unis a donné l'ordre au Pentagone de fournir des munitions et éventuellement des armes aux forces d'opposition syriennes présentes au sol. Barack Obama serait également favorable à l'idée d'une campagne aérienne menée depuis une base américaine en Turquie, même si une telle intervention doit encore être planifiée minutieusement. 

L'addition de ces différentes mesures pourrait renforcer le potentiel des combattants arabes (entre 3000 et 5000) qui rejoindraient plus de 20 000 combattants kurdes dans une offensive sur Raqqa soutenue par des dizaines d'avions militaires de la coalition. Ces mesures ont également pour but de permettre aux combattants de l'opposition syrienne de reconquérir une large partie de la frontière avec la Turquie, afin de couper les principaux circuits d'approvisionnement de l'Etat islamique. 

Vendredi 2 octobre, Barack Obama a assuré qu'il prendrait toutes les mesures nécessaires pour combattre l'Etat islamique en Syrie et en Irak. Ce nouvel axe d'intervention repose largement sur les combattants arabes dont les chefs sont considérés comme étant les plus rompus aux affrontements, mais aussi les plus loyaux.

Lu sur The New York Times

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