Bachar al-Assad : "Si démissionner est la solution, je n'hésiterai pas à le faire" <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Bachar al-Assad : "Si démissionner est la solution, je n'hésiterai pas à le faire"
©Reuters

Promis !

Le président syrien est intervenu à la télévision pour saluer les frappes russes et se montrer confiant sur sa victoire.

Après tant d'années à la tête de la Syrie, Bachar al-Assad s'est forgé une solide communication. Toujours prêt au sacrifice mais rarement enclin à le faire, il a tenu à montrer sa bonne foi de "démocrate" lors d'une interview télévisée pour la chaîne iranienne Khabar. "Si démissionner est la solution, je n'hésiterai pas à le faire" a-t-il lâché au journaliste, non sans accuser son opposition d'absentéisme. "C'est le peuple qui décide. C'est pourquoi je dis à l'opposition: si vous pensez avoir raison, pourquoi ne persuadez-vous pas les Syriens, et ce seront eux qui décideront, à travers leurs institutions ou les élections, qui devra être le président. Il y a eu des élections l'an passé. Où étiez-vous? Que faisiez-vous? Quel est votre impact sur la rue? Vous n'en avez pas" a-t-il expliqué.

Le chef d'Etat syrien s'est par ailleurs réjoui des frappes aériennes russes et de la coalition formée avec Moscou, l'Iran et l'Iraq. "Les chances de succès de cette coalition sont grandes et non minimes", a-t-il insisté, appelant les pays occidentaux à le rejoindre, à condition qu'ils "cessent de soutenir les terroristes." Cette coalition "doit réussir, sinon la région entière sera détruite et pas seulement un ou deux pays" a prévenu Bachar al-Assad.

De son côté, François Hollande a récemment rappelé que le départ du président syrien était une condition indispensable à la fin de la guerre dans le pays.

Lu sur Le Huffington Post

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !