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La France ouvre une enquête pour "crimes de guerre" contre le régime de Bachar-al Assad
©Reuters

La cruauté dans son ensemble

Cette enquête s'appuie sur le rapport César, un ancien photographe légiste qui travaillait pour la police militaire syrienne et qui a fui la Syrie en juillet 2013 avec une carte mémoire contenant 55 000 clichés de corps torturés.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pénale le 15 septembre dernier, contre le régime de Bachar al-Assad pour "crimes de guerre", après que le Quai d'Orsay lui a fourni un lourd dossier contenant 55 000 photos d'exactions commises en Syrie entre 2011 et 2013. Cette enquête s'appuie sur le "rapport César", un ancien photographe légiste qui travaillait pour la police militaire syrienne et qui a fui la Syrie en juillet 2013 avec une carte mémoire contenant 55 000 clichés de corps torturés. Selon Laurent Fabius, ce reportage intitulé "Assad's secret massacres" (en français : Les massacres secrets d'Assad) témoigne de "la cruauté systématique du régime de Bachar al-Assad". Le rapport César devait s'ajouter au dossier de l'ONU, sur la responsabilité du régime syrien dans les "tortures de masse".

11 000 victimes seraient représentées sur ces 55 000 clichés d'une violente insoutenable. Selon Europe 1, seraient photographiés, des cadavres dans un hôpital militaire de Damas, mais également les corps mutilés de prisonniers considérés comme des opposants au régime Assad. César était chargé d'identifier les dépouilles de ces hommes. "Face à ces crimes qui heurtent la conscience humaine, à cette bureaucratie de l'horreur, face à cette négation des valeurs d'humanité, il est de notre responsabilité d'agir contre l'impunité de ces assassins" a déclaré le chef de la diplomatie française.

Le pôle Génocide du tribunal de grande instance de Paris, créé en 2012, est en charge de l'affaire et aurait jugé le récit du photographe "extrêmement convaincant". Mais pour que la France puisse juger le régime syrien dans cette affaire, il lui faudrait identifier un Français ou un Franco-syrien parmi les victimes, rapporte Europe 1. C'est à cela que travaillent les autorités de l'office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCHGCG).

Lu sur France tv Infos

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