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Bygmalion : l'ancien dirigeant Bastien Millot à nouveau mis en examen
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Bygmalion, le retour

La justice le soupçonne de complicité de financement illégal de campagne électorale et de complicité d'escroquerie.

Bygmalion revient sur le devant de la scène. L'enquête sur cette société de communication et son système présumé de fausses factures durant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 a connu un nouveau rebondissement ce mardi.

L'ancien patron et cofondateur de Bygmalion, Bastien Millot a de nouveau été mis en examen, pour complicité de financement illégal de campagne électorale et complicité d'escroquerie par les juges d'instruction. Ce proche de Jean-François Copé avait déjà été  mis en examen en octobre 2014 pour complicité de faux et d'usage de faux,

Dans cette tentaculaire enquête qui avait conduit à la démission de Jean-François Copé de son poste de président de l'UMP, les anciens dirigeants sont soupçonnés d'avoir mis en place un système de fausses factures pour permettre aux comptes de campagnes de Nicolas Sarkozy de ne pas dépasser le plafond autorisé de 22,5 millions d'euros.

Les anciens cadres de Bygmalion se défendent en affirmant que  l'intégralité des fausses factures correspond à des coûts réels des meetings. L'avocate de Bastien Millot a déclaré que cette mise en examen ne correspondait pas à "la réalité historique des événements".

Nicolas Sarkozy, aujourd'hui président des Républicains, a été entendu au début du mois dans cette affaire, dans le cadre d'une audition libre.

Par ailleurs, Bastien Millot est mis en examen dans une autre affaire concernant des soupçons de favoritisme sur des contrats payés par France Télévisions à Bygmalion.

Lu sur Le JDD

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