François Hollande à Vesoul pour annoncer une vingtaine de mesures en faveur du développement des zones rurales

Accélérer et montrer aux zones rurales qu'elles n'ont pas été oubliées. Voilà ce que François Hollande a dans la tête à trois mois des élections régionales. Pour se faire, le président de la République se déplace ce lundi à Vesoul pour "un comité interministériel aux ruralités" au cours duquel seront annoncées une vingtaine de mesures en faveur du développement des zones rurales. Six mois après celui organisé le 13 mars à Laon, il s'agit de faire le point sur l'application des 46 qui avaient été lancées dans la ville de l'Aisne.

"Tout cela s'inscrit dans une démarche au long cours", mais qui "doit être amplifiée", souligne-t-on à l'Élysée. À cet égard, la participation du chef de l'État est "le signe de l'engagement qui est le sien pour le monde rural". "Il ne faut pas se payer d'annonces, mais six mois après, affronter la réalité concrète de ce qui a été mis en oeuvre", indique encore un conseiller du président, évoquant "une opération-vérité".

Manuel Vallssera aussi présent lors de cette visite qui fera escale notamment à Saint-Loup-sur-Semouse au siège du groupe Parisot, numéro un français de fabrication de meubles en kit (127 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2014), qui emploie aujourd'hui 1 800 salariés sur trois sites en France. Sylvia Pinel (Logement, Ruralité), Ségolène Royal (Énergie, Écologie), Najat Vallaud-Belkacem (Éducation), Laurence Rossignol (Famille), Ségolène Neuville (Handicapés), Myriam El Khomri (Travail), Patrick Kanner (Ville), Stéphane Le Foll (Agriculture) , Alain Vidalies (Transports) et Axelle Lemaire (Numérique) effectueront quant à eux des visites dans leur domaine de compétence.

Politiquement, il s'agit aussi pour François Hollande de montrer que la gauche ne laisse pas tomber ce département, dirigé depuis 2001 par le socialiste Yves Krattinger, qui a résisté à la montée du Front national.