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Marine Le Pen : "L'Union européenne, c'est le supermarché des droits sociaux"
©Reuters

De l'avant

La présidente du FN a critiqué ce vendredi matin sur France Info, les dernières prises de position de Nicolas Sarkozy.

L'intervention de Nicolas Sarkozy jeudi au 20h

"Réformer Schengen c'est la 50e fois que Nicolas Sarkozy le propose mais je regarde ce qu'il a fait ou plutôt ce qu'il n'a pas fait. Les pays européens sont en désaccord sur tout donc c'est impossible de s'accorder pour réformer Schengen. C'est une proposition presque ridicule car elle est impossible. Il faut arrêter de lancer le signal aux migrants qu'on peut circuler librement. Quand on est face à une submersion migratoire, il faut rétablir les frontières. Nous ne pouvons plus accueillir personne car notre société est en danger. Il faut une politique de fermeté.

La politique à utiliser face aux migrants

"On a surveillé les frontières durant des décennies, c'est faisable. L'UE, c'est le supermarché des droits sociaux. Ils comparent où ils sont le mieux pris en charge. Il faut en vouloir à ceux qui ont mis ces systèmes en place (...) Ces migrants ne fuient pas tous des guerres. Il y a beaucoup de fraudes avec des faux-passeports. Il y a 18 pays en guerre dans le monde, c'est 263 millions de personnes concernées, donc ce n'est pas possible de tous les accueillir. Il faut agir à la base en réparant les erreurs de Nicolas Sarkozy en Libye par exemple". 

"Ce gouvernement est débordé par cette crise et par d'autres comme l'économie, le chômage, l'école. Le gouvernement n'est plus en capacité de protéger les Français. C'est inquiétant".

Le FN mis en examen

"Ce dossier est vide. Le FN n'a rien à se reprocher. Le processus de financement des campagnes électorales a été validé par des huats magistrat. Et ce, 5 fois de suite. On est la cible du gouvernement. Permettez-moi d'y voir la main de Christiane Taubira et Manuel Valls. 

Les universités d'été du FN

"Je ressens un grand optimisiste. Les militants sont combatifs, nous allons limiter les effets néfastes de la politique nationale grâce à nos succès aux régionales. (...) Je ne comprends pas pourquoi on me parle de mon père alors que cette page de l'histoire du FN est tournée. Ce qui intéresse les Français, ce sont les grands thèmes. (...) Pour 2017, les Français prennent conscience que les deux gouvernements successifs ont échoué. L'Union européenne nous a ruiné. Elle cherche à imposer ses diktats. Je représente la liberté que les Français souhaitent. Ils veulent retrouver la grandeur de notre pays. Cette élection n'est pas gagnée. Il faut encore les convainvre". 

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