Parachute doré pour le patron d'Alcatel : il pourrait toucher 13,7 millions d'euros de primes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Parachute doré pour le patron d'Alcatel : il pourrait toucher 13,7 millions d'euros de primes
©Reuters

Indécent

Michel Combes, qui quitte son poste après le rachat du groupe par Nokia, va toucher l'équivalent de 13,7 millions d'euros de rémunérations en trois ans.

Pour Michel Combes, la rentrée commence plutôt bien : alors qu'il effectuera demain son dernier jour au sein d'Alcatel-Lucent, qu'il dirige depuis mai 2013, le JDD révèle ce dimanche qu'il va toucher le pactole. Au total, rien de moins que 13,7 millions d’euros au total entre stock-options (1 million d’euros), prime de non-concurrence (4,5 millions d’euros) et surtout un package de 2,385 millions d’actions (soit 8,2 millions d'euros) payables entre 2016 et 2018.

Cela devrait lui aider à compenser une retraite fixée à 50.000 euros par an seulement, alors qu'il touchait un salaire annuel de 1,2 million d’euros.

Au-delà de son montant, ce parachute dorer fait grincer les dents, pour plusieurs raisons. D'abord, Michel Combes n'est resté que deux ans à Alcatel, alors qu'il était prévu qu'il ne touche aucune prime s'il ne restait pas au moins trois ans dans l'entreprise. De plus, sa très confortable prime de non-concurrence, qui l'empêche de rejoindre un autre constructeur, semble peu justifiée puisqu'on sait depuis des mois qu'il a été recruté chez SFR, dont il deviendra le président mardi.

Enfin, Alcatel a supprimé 10.000 postes depuis deux ans, dont 700 en France.

Cela fait beaucoup pour un homme qui déclarait le 23 avril sur BFM TV qu'il avait "fait savoir au conseil d’administration que je ne souhaitais pas d’indemnités de départ".

Lu dans Le JDD

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !