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Ségolène Royal : "le parachutage de la honte"
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Mal vue

Elle a été investie candidate du PS aux législatives, dans la première circonscription de Charente-Maritime, ce qui fait grincer des dents certains élus locaux.

C'est un poids lourd du PS, elle est candidate dans la région qu'elle dirige depuis 2004, mais ça ne plaît pas à tout le monde. Le Parti socialiste a validé près de 900 investitures pour les législatives de 2012, et Ségolène Royal a hérité, comme elle l'avait souhaité de la circonscription de La Rochelle. 

Mais elle n'était pas la seule à avoir des visées sur cette circonscription. Patricia Friou et Nanou Jaumouillé, deux conseillères municipales de La Rochelle s'étaient portées candidates et espéraient disputer l’investiture lors d’une primaire locale.

Or, alors que dans 90% des circonscriptions des "mini-primaires" locales seront organisées pour que les militants choisissent leur candidat, à La Rochelle, le PS a décidé que la candidate n'était pas sujet à discussion. Ce qui ne plaît pas à Olivier Falorni. Le premier secrétaire fédéral de Charente-Maritime dénonce "un véritable scandale, une humiliation pour les militants, le parachutage de la honte".Il estime que "nous avons maintenant la démonstration de ce qu'est la démocratie participative à la mode de Ségolène Royal". 

Réponse de Christophe Borgel, secrétaire du PS aux élections : la désignation sans primaire de Ségolène Royal était "un choix politique, c'est une candidate essentielle pour notre parti, elle est l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 et c'est aussi une dirigeante de premier plan pour la campagne à venir" . 

La présidente de la région Poitou-Charente n'était plus députée depuis 2007, au nom du non-cumul des mandats dont elle a fait un de ses chevaux de bataille. Mais sa lourde défaite à la primaire socialiste lui a sans doute fait comprendre que si elle souhaitait toujours avoir un avenir national, elle avait tout intérêt à reconquérir un siège de députée. Problème : elle ne pouvait pas reprendre le siège laissé en 2007 dans la deuxième circonscription des Deux-Sèvres, puisque, sur son initiative, c'est une de ses proches, Delphine Batho, qui en a hérité. Elle avait donc opté pour la première circonscription de Charente-Maritime, où le maire de La Rochelle ne se représentait pas.

Lu sur France Info

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