Etat islamique : décapitation de l'ex-directeur du site archéologique de Palmyre<!-- --> | Atlantico.fr
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Les djihadistes ont exposé le corps de l’universitaire en pleine rue et diffusé les photos de sa décapitation sur les réseaux sociaux.
Les djihadistes ont exposé le corps de l’universitaire en pleine rue et diffusé les photos de sa décapitation sur les réseaux sociaux.
©Wikimédia

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Khaled Assaad était reconnu dans le monde entier pour sa connaissance des vestiges de la cité antique tombée aux mains des djihadistes en mai dernier.

Un grand homme de culture vient de tomber sous les coups des djihadistes. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) confirme ce mercredi 19 août la décapitation par l'Etat islamique de Khaled Assaad, ex-directeur du site archéologique de Palmyre. L'universitaire, âgé de 82 ans était reconnu dans le monde entier pour sa connaissance des vestiges de la cité antique inscrite au Patrimoine mondial de l'humanité.

Khaled Assaad avait dirigé pendant cinquante ans le site des ruines romaines de la cité antique tombée aux mains des djihadistes depuis mai dernier. Selon l’OSDH, M. Assaad a été décapité sur "une place de Palmyre devant des dizaines de personnes". Les djihadistes ont exposé le corps de l’universitaire en pleine rue et diffusé les photos de sa décapitation sur les réseaux sociaux. Depuis fin mai, Irina Bokova, directrice-générale de l'Unesco continue d'appeler à "protéger Palmyre et à tout mettre en œuvre pour empêcher sa destruction".

Le 29 mai, Abou Leith al-Saoudi, chef de l'État islamique à Palmyre expliquait pourtant vouloir s'en prendre uniquement aux œuvres d'art et non à la population : "au sujet de la ville historique, nous la préserverons et ne lui ferons subir aucun dommage inch’Allah". En s'attaquant à l'ex-directeur du site archéologique de Palmyre, les djihadistes s'en prennent à nouveau à la culture et continuent de vouloir effacer le passé millénaire de la cité antique, symbole de décadence selon eux. 

Lu sur Lemonde.fr

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