A peine créée, Google immatricule déjà Alphabet dans un paradis fiscal<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
A peine créée, Google immatricule déjà Alphabet dans un paradis fiscal
©Reuters

Champion de la fiscalité

Le géant américain a immatriculé sa nouvelle maison-mère ans le Delaware, paradis fiscal interne aux Etats-Unis.

Google est donc devenu Alphabet. La nouvelle a affolé la presse, ravi les réseaux sociaux, et enthousiasmé les bourses. Mais il y a une discipline dans laquelle Google excelle toujours autant: l'optimisation fiscale. 

Une société nommée Alphabet Inc a été créée au Delaware le 23 juillet dernier. Or, cet Etat américain est une espèce de mini-paradis fiscal. Les deux tiers des entreprises du classement Fortune 500 y sont enregistrés, dont des poids lourds tels que WalMart, Coca-Cola... On y recense d'ailleurs plus d'entreprises que d'habitants.

Certes, les sociétés y paient un impôt fédéral sur les bénéfices. Mais d'autres avantages sont également disponibles. Le Delaware ne prélève qu'impôt supplémentaire très faible et les bénéfices provenant d'actifs immatériels (brevets, marques...) n'y sont pas taxés, une aubaine pour une société comme Google.

Des atouts non négligeables qui ont fait de ce petit Etat de l'Est des Etats-Unis le préféré du mastodonte de la Silicon Valley. Alphabet ne possède aucun bureau sur place, mais une simple boîte aux lettres. Pourtant, selon le registre du commerce américain, Google y a créé une cinquantaine de filiales. 

Les montages fiscaux de l'entreprise créée par Larry Page, et qui passent par les Bermudes et l’Irlande, lui permettent de payer des impôts ridicules.   Sur l'année 2014, le géant californien n'a été imposé qu'à hauteur de 19% de ses bénéfices. En France, Google n'a acquitté que 5 millions d'euros d'impôts sur les bénéfices en 2014, soit encore moins que l'année précédente (7,8 millions d'euros).

Lu sur BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !