La Russie revendique la souveraineté sur 1,2 million de km² de l'Arctique<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
La Russie revendique la souveraineté sur 1,2 million de km² de l'Arctique
©Reuters

Pas froid aux yeux

Le territoire demandé, riche en hydrocarbures, équivaut à deux fois la superficie de la France.

Mais à qui appartient vraiment l'Arctique? La Russie pense avoir la réponse. Moscou a officiellement soumis à l'ONU une revendication sur 1,2 million de kilomètres carrés dans l’Arctique, ce mardi 4 août. Les autorités russes affirment que des années de recherche scientifique sur les limites de son plateau continental prouvent son droit sur les ressources naturelles situées au fond de l’océan septentrional. Le territoire demandé équivaut à deux fois la superficie de la France.

L'Arctique attise en effet toutes les convoitises. Ce territoire, comprenant des zones de banquise et toundra, renfermerait 13 % des ressources mondiales non découvertes de pétrole et 30 % de celles de gaz naturel. Ces énormes réserves reposeraient essentiellement en Russie et en Alaska, selon une étude de l’Institut de géophysique américain (USGS) de 2008.

La convention internationale  sur le droit de la mer permet en effet à un Etat côtier d’étendre sa juridiction sur le plateau continental au-delà des 200 milles nautiques (370 km) de sa zone économique exclusive. Mais pour cela, il faut apporter la démonstration devant une commission internationale que ce secteur se situe dans la continuité de son territoire terrestre.

En 2001, la Russie avait adressé une première requête à l’ONU, qui avait alors demandé d’apporter davantage de preuves pour appuyer sa revendication.

Les Russes multiplient depuis les expéditions scientifiques pour appuyer leurs revendications. La plus spectaculaire d'entre elle a eu lieu en 2007, lors d'une plongée record dans les profondeurs de l'Arctique, lors de laquelle un drapeau russe avait été planté symboliquement au fond.

Lu sur le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !