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Le président israélien menacé de mort pour avoir dénoncé le "terrorisme juif"
©REUTERS/Carlo Allegri

Conflit

"Plus que de la honte, je ressens de la douleur" avait déclaré Reuven Rivlin à la suite du meurtre d'un bébé palestinien de 18 mois.

Une enquête a été ouverte par les autorités israéliennes suite aux menaces publiées sur les réseaux sociaux à l'égard du président Reuven Rivlin, alors qu'il dénonçait le "terrorisme juif". A la suite de la mort d'un bébé palestinien de 18 mois dans le village de Douma, brûlé vif dans un incendie criminel, les esprits se sont échauffés. Des affrontements avaient alors éclaté pour dénoncer l'acte prospéré selon les Palestiniens, par des colons juifs.

Sur sa page Facebook, le président israélien avait également tenu à réagir, condamnant fermement ce qu'il appelle, le "terrorisme juif". "Plus que de la honte, je ressens de la douleur", a-t-il écrit en arabe et en hébreu. "La douleur du meurtre d'un petit bébé, la douleur de voir mon peuple choisir le chemin du terrorisme et perdre son humanité […] Malheureusement, il semblerait que nous ayons jusqu'ici traité le phénomène du terrorisme juif avec légèreté", a-t-il reconnu déplorant l'impunité de ces extrémistes.

"Sale traitre"

Reuven Rivlin a donc décidé de prendre les mesures qui s'imposent. Plus de 2000 commentaires ont été laissés au bas de cette publication, les uns pour féliciter le président, les autres pour le menacer et lequalifier de "traitre".  "Sale traître. Ta fin sera pire que celle d'Ariel Sharon", a menacé un internaute se référant au décès de l'ancien premier ministre israélien. Le service de sécurité de la présidence a contacté la police israélienne et une enquête a été ouverte. 

Lu sur Le Point

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