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Grèce : le FMI refuse de s'engager concrètement tant que les Européens n'auront pas allégé la dette d'Athènes
©Reuters

Ultimatum

Le FMI n'accorde un prêt à un pays que si sa dette est jugée "soutenable", alors que celle de la Grèce avoisine les 170% de son PIB.

Les négociations entre Athènes et ses créanciers visant la finalisation du nouveau plan d'aide, continuent. Alors qu'une enveloppe de 86 milliards d'euros est prévue pour venir en aide à la Grèce, le FMI a annoncé que sa participation serait suspendue tant que les Européens n'allègeraient pas la dette du pays. Selon Le point, le FMI n'aurait pas l'intention de s'engager concrètement dans ces négociations tant que le montant de la dette est aussi élevé et que la Grèce n'adopte pas un paquet de réformes "complet". "Deux décisions difficiles sont requises des deux côtés" a indiqué un haut responsable de l'institution selon le quotidien. "Le FMI ne participera qu'une fois que ces deux conditions seront remplies".

 "Personne ne peut avoir l'illusion qu'une partie peut régler le problème seule" a-t-il ajouté alors que la Grèce, l'Union européenne et la Banque Centrale Européenne (BCE) espèrent finaliser leur accord avant le 20 août, date limite à laquelle Athènes doit rembourser 3,2 milliards d'euros à la BCE. Pour Christine Lagarde, tout est un problème de mesure. Le FMI n'accorde un prêt que si la dette d'un pays est jugée "soutenable", or celle de la Grèce avoisine les 170% de son PIB. La patronne du FMI a donc insisté sur le fait qu'Athènes ne remplirait les critères du Fonds monétaire international que si les Européens acceptaient de lui alléger. "Un volet de restructuration de dette est inévitable", a-t-elle ajouté. 

Lu sur Le Point

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