Libye : Saïf Al-Islam Kadhafi, le fils de Kadhafi, condamné à mort par le tribunal de Tripoli<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Libye : Saïf Al-Islam Kadhafi, le fils de Kadhafi, condamné à mort par le tribunal de Tripoli
©Reuters

Décision de justice

Huit de ses proches ont également été jugés pour avoir participé à la répression meurtrière de la chute de la dictature en 2011.

Longtemps considéré comme l'héritier politique de Mouammar Kadhafi, le défunt chef de l'Etat de la Lybie, Saïf Al-Islam Kadhafi a été condamné à mort par contumace ce mardi. Détenu à Zentane, dans le nord-ouest de la Lybie, par des milices qui refusent de le remettre aux autorités de Tripoli, le fils du colonel Kadhafi a été jugé pour son rôle lors de la révolution de 2011. Au total, huit de ses proches ont été jugés pour avoir participé à la répression meurtrière de la chute de la dictature et tous, ont été condamnés à la même peine. Parmi eux, l'ancien premier ministre Baghdadi al-Mahmoudi et son ex-chef des services de renseignements, Abdallah Senoussi. 

Saïf Al-Islam Kadhaf à l'Elysée avec Jacques Chirac en mars 2004

Lors du procès (qui s'est ouvert en 2014 à Tripoli), Saïf Al-Islam Kadhafi est intervenu à plusieurs reprises par vidéoconférence, mais jamais en vrai. La capitale libyenne a pourtant tenté de négocier le retour du détenu, mais rien n'y a fait. Les 9 accusés sont reconnus coupables d’assassinats, de pillages, de trahison, d’actes portant atteinte à l’union nationale, de complicité dans l’incitation au viol et de recrutement de mercenaires africains. Saïf Al-Islam Kadhafi et Abdallah Senoussi font par ailleurs l'objet de mandats d'arrêt internationaux de la Cour pénale internationale qui les soupçonne de crimes contre l'humanité. 

Lu sur le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !