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Ecosse : un nouveau référendum sur l'indépendance est "inévitable"
©Reuters

Retour aux urnes

L'ex Premier ministre écossais Alex Salmond plaide pour un nouveau référendum sur l'indépendance de la région, en réaction à la politique menée par le Premier ministre britannique David Cameron.

"A mon avis, un deuxième référendum est inévitable" à une échéance qui "reste à déterminer", a expliqué dimanche le député du SNP, le parti nationaliste écossais. Il explique que "trois raisons" liées à la politique menée par le Premier ministre conservateur britannique David Cameron poussent vers cette nouvelle consultation :

"le refus à ce jour" du gouvernement britannique de tenir sa promesse de transférer tout un catalogue de nouveaux pouvoirs à l'Ecosse. Cette mesure, appelée "devo max", avait été promise juste avant le premier référendum. Ce transfert maximum de pouvoirs au parlement régional d'Edimbourg porte notamment sur la collecte des impôts, leur utilisation et sur le système de protection sociale.

- la perspective ensuite du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne voulu d'ici la fin 2017 - et potentiellement en juin 2016 - par David Cameron, qui pourrait faire sortir l'Ecosse de l'UE contre son gré.

la volonté du gouvernement de David Cameron de poursuivre sa politique d'austérité, marquée par de nouvelles coupes dans les aides sociales. "Au lieu d'avoir la devo max, nous avons droit à l'austérité max", a déploré Alex Salmond.

Alex Salmond avait démissionné de son poste de Premier ministre de l'Ecosse après la victoire du non au référendum d'auto-détermination du 18 septembre 2014. Les Ecossais avait rejetté l'indépendance de leur pays lors d'un référendum historique marqué par une participation massive à hauteur de l'enjeu historique. Le non avait alors recueilli 55,23% des suffrages et le oui 44,70%.

Ce haut score du "oui" avait été vécu comme une vraie victoire pour le SNP, qui a ensuite transformé l'essai en raflant 56 des 59 sièges de députés dévolus à l'Ecosse lors des élections législatives du 7 mai dernier, soit 50 de plus qu'en 2010.

Lu sur La Libre

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