Manuel Valls à propos de la colère des agriculteurs : "C'est une crise économique, sociale, morale"

La crise en général

"Le gouvernement entend le mal être, le désespoir de ces agricultures qui sont au coeur de notre économie. Ils veulent récolter les fruits de leuit travail et ils souhaitent une augmentation des prix concernant les bovins. C'est légitime. Stéphane Le Foll a réuni l'ensemble des filières pour faire augmenter les prix. Les choses vont mieux par exemple dans le porc. Mais dans le boeuf, c'est plus compliqué. Il faut que les prix augmentent et que les abatteurs et les industriels prennent leurs reponsabilités. Chacun doit être conscient de son rôle". 

Les blocages des agriculteurs

"La colère ne permet pas tout. Les barrages doivent être levés. Notre plan répond à l'urgence et sur le long terme. Les préfets doivent rencontrer les éleveurs pour expliquer ce plan afin que les blocages soient levés. Il ne faut pénaliser le pays. Je comprends leur détresse. J'attends qu'ils entendent ce que le gouvenement a mis sur la table". 

La hausse des prix de la viande

"Pour le boeuf, il est indispensable que les prix soient relevés. Nous avons créé une plate-forme pour l'exportatition afin que la viande française soit valorisé. On va aller dans beaucoup de pays pour promouvoir notre viande. Le gouvernement est totalement mobilisé. Tous les contrats de cantine vont être renégociés pour qu'on consomme de la viande française. Dans le respect des marchés, cette mesure est  possible. Nous devons faire des efforts. Le mouvement doit être amplifié et consolidé pour que les producteurs gagent plus".

Réadapter le CICE

L'agricultre a bénéficié de 1,6 milliards d'euros. Il y a de manière générale un problème aev le coût du travail mais on a essayé d'aider aussi l'agriculture par ce biais. (...) Nous avons fait des annonces importantes hier pour répondre à la crise actuelle. On a évoqué des mesures de moyen et long terme. Oui nous construisons l'avenir de l'agriculture française. Nous allons agir ensemble dans l'urgence et sur le long terme. (...) C'est une crise économique, sociale, morale. Nous en avons pleinement confiance".