Au forceps
PS et écologistes sont parvenus à un accord
En cas de victoire à la présidentielle, il prévoit une coalition à l'Assemblée, mais ne dit rien sur la participation des Verts au gouvernement.
Après six mois de négociations, le parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts sont finalement parvenus à un accord au forceps, limité par l'absence d'entente entre les deux formations sur la construction de l'aéroport de Nantes et la question du nucléaire - et notamment de l'abandon de l'EPR de Flamanville, réclamé par les écologistes mais refusé par les socialistes.
Principal volet de cet accord, en cas de victoire de la gauche à la présidentielle de 2012, les deux formations formeraient une coalition à l'Assemblée nationale. Lors des élections législatives, plus de 60 circonscriptions seraient réservées à EELV, avec "25 à 30 députés" en cas de victoire de la gauche et "15 en cas de défaite" ; alors qu'à l'heure actuelle, les écologistes ont quatre députés seulement.
Aucune entente par contre n'a été trouvée sur la question de la participation des écologistes à un éventuel gouvernement socialiste.
Pour Martine Aubry, première secrétaire du PS, il s'agit d'un "accord de compromis" et "de conviction". Cécile Duflot parle d'un texte "ambitieux", à l'opposé d'Eva Joly qui évoque un "accord a minima".
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