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Yanis Varoufakis admet "avoir fait des erreurs" mais avait un plan B pour la Grèce
©Reuters

A qui la faute ?

L'ancien (et très décrié) ministre des Finances grec est revenu sur son rôle dans les négociations au micro de CNN.

La pression est retombée sur la Grèce. Les esprits se clament, c'est l'heure du bilan, y compris pour le charismatique et décrié Yanis Varoufakis, qui avait claqué la porte du ministère des Finances, au lendemain du référendum.

Interrogé par CNN, le nouveau porte-parole (malgré lui) revient sur le bras de fer et avance un mea culpa : "nous avons fait des erreurs, sans aucun doute" a-t-il admis. "Et je me porte responsable de nombre d'entre elles. Mais la vérité, c 'est que la très puissante troïka des créanciers n'était pas intéressée par un accord raisonnable, honorable et mutuellement bénéfique."

Selon lui, "ils étaient beaucoup plus intéressés à humilier ce gouvernement et à le renverser(…)  plutôt que de chercher un accord qui aurait permis de leur assurer le remboursement."

Concernant son départ du gouvernement, il rappelle que "les gens ont voté non " à ce nouveau plan "mais il est devenu très clair pour moi, le soir du référendum, que la position du gouvernement allait être de dire oui" résume-t-il, assurant qu'il avait "démissionné" et qu'on ne l'avait "pas renvoyé." Pourtant, il n'en tient pas rigueur à Alexis Tsipras : "il avait le choix entre se suicider ou être exécuté."

Interrogé sur le revirement de Paul Krugman, Nobel de l'Economie, qui avait pris fait et cause pour Syriza avant de réaliser que le gouvernement grec "n'avait pas de plan B", Yanis Varoufakis a révélé que son ministère avait prévu une alternative. Pas de Grexit, mais une "monnaie libellée euros." En d'autres termes, une monnaie temporaire produite par la banque grecque mais indexée sur l'euro pour soulager les finances du pays. "Je n'ai pas eu le feu vert pour appuyer sur le bouton" affirme-t-il aujourd'hui. 

Lu sur CNN

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