Un jour de carence en plus pour les salariés malades<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Un jour de carence en plus
pour les salariés malades
©

Gagner moins

Les députés ont voté la mesure, qui devrait permettre d'économiser 200 millions d'euros à la Sécurité sociale.

[Mise à jour le 16 novembre à 07h50]

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les députés ont voté dans la nuit de mardi à mercredi l'instauration d'une journée de carence pour les fonctionnaires lors d'un arrêt maladie, dans le cadre de l'examen du budget 2012.

Une journée de carence verra le jour pour les fonctionnaires en arrêt maladie "par soucis d’équité". Le Premier ministre François Fillon a jugé son instauration "raisonnable" devant les députés UMP. Une mesure confirmée par un communiqué commun les ministres du budget Valérie Pécresse, du travail Xavier Bertrand et de la fonction publique François Sauvadet.

Le gouvernement a aussi annoncé l’arrivée d’un quatrième jour de carence pour les salariés du privé. L’économie escomptée devrait se chiffrer à 200 millions d’euros pour la sécurité sociale. François Fillon a aussi déclaré que son gouvernement « avait réduit comme jamais les inégalités entre le public et le privé ».

En déplacement à Bordeaux, Nicolas Sarkozy s'est également exprimé sur ce thème. Et y est allé de sa décision, annonçant la création de d'un "Haut conseil au financement de la protection sociale". Il devra réfléchir avec "sérénité, sérieux et objectivité"  à des moyens de préserver le modèle social de la France tout en réduisant le poids de la fiscalité du travail.

Les jours de carence représentent le délai avant lequel les salariés sont indemnisés par l'assurance maladie. Dans le privé, il était jusqu'à maintenant de trois jours, souvent compensé par l'employeur dans les grandes entreprises.

Lu sur Le Monde.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !