Etat islamique : des antiquités vieilles de 4 000 ans retrouvées dans la maison d'un chef du groupe djihadiste <!-- --> | Atlantico.fr
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On estime que l'EI contrôle plus de 4 500 sites archéologiques en Syrie et en Irak
On estime que l'EI contrôle plus de 4 500 sites archéologiques en Syrie et en Irak
©Capture d'écran vidéo

Butin

Plus de 400 artefacts ont été saisies par les forces spéciales américaines lors d'un raid contre Abu Sayyaf, un leader de l'Etat islamique.

Les Etats-Unis ont rendu 400 anciens artefacts  à l'Irak ce mercredi, cette démarche s'inscrit dans la politique de rapatriement des biens pillés pendant la guerre. Le dernier lot a une histoire inhabituelle : les antiquités ont été saisies par des membres des forces spéciales américaines lors d'un raid qui visait la maison d'un chef de l'Etat islamique.

L'opération s'est déroulée dans l'est de la Syrie en mai dernier et ciblait Abu Sayyaf qui gère le trafic de pétrole dans la région. L'homme a été tué pendant une fusillade. Tandis que le commando récupérait des renseignements sur l'organisation contenues sur un ordinateur, ils ont découvert des artefacts vieux de près de 4 000 ans.

Parmi ces objets précieux : un texte religieux écrit en araméen datant probablement de plusieurs siècles, des centaines de pièces d'or et d'argent des périodes Abbassides et Omeyades, des sceaux de l'ancienne cité de Nimrod ainsi que des fragments de poterie.

La présence de tels artefacts n'est pas en soi une surprise. Abu Sayyaf était probablement en charge du trafic d'antiquités en plus du trafic de pétrole. En effet, si l'EI détruit nombre de vestiges considérés comme hérétiques, certains d'entre eux finissent sur le marché noir.

Aujourd'hui, on estime que l'EI contrôle plus de 4 500 sites archéologiques en Syrie et en Irak.

Certains experts se sont interrogés sur l'authenticité des objets découverts. Donna Yates, une archéologue de l'université de Glasgow a notamment qualifié de faux un buste de Nefertiti. Les autorités Irakuiennes ont expliqué ne pas avoir le temps de vérifier l'origine des artefacts. Quoi qu'il en soit le directeur général des musées du ministère de la Culture Irakuienne, Ahmed Kamil, s'est réjoui d'être à nouveau en leur procession. "Nous sommes simplement heureux de les avoir récupérés", a-t-il déclaré.

Lu sur le Washington Post

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