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Zone euro : quels alliés pour la Grèce ?
©Reuters

Europe partagée

Les pays européens peinent à se mettre d'accord sur une attitude commune face à la Grèce. Petit tour d'horizon des positions actuelles.

Ceux qui restent intransigeants

La Finlande : s'il ne fallait retenir que le pays le plus dur, ce serait probablement la Finlande qui a montré encore ce weekend son opposition très marquée au maintien de la Grèce dans la zone euro. Ce samedi, le parlement a réclamé au Premier ministre de négocier le Grexit. Il faut dire qu'une partie de la majorité gouvernementale appartient au parti populiste et eurosceptique "les Vrais Finlandais" dont est issu le ministre des Affaires étrangères.

Les Pays-Bas : c'est l'autre allié de la ligne dure. Adeptes d'une gestion rigoureuse, les Hollandais s'opposent catégoriquement aux concessions. Surtout, le gouvernement n'a "plus confiance" en Athènes et souhaite son départ.

Et aussi : L’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la Slovaquie et la Slovénie

Ceux qui restent intransigeants mais…

L'Allemagne : la position de l'Allemagne reste ambiguë. Si le puissant ministre des finances Wolfgang Schäuble n'a pas l'intention de faire le moindre cadeau à la Grèce, la position d'Angela Merkel n'est pas tranchée. Pressée par la France et par l'Italie, elle souhaiterait poursuivre les négociations pour éviter le Grexit mais il faudrait alors convaincre l'opinion publique qui y est farouchement opposée. Une solution intermédiaire serait une sortie temporaire.

L'Autriche : un peu plus souple que son voisin allemand, l'Autriche est menée par un gouvernement social-démocrate. Si le gouvernement refuse la suppression de la dette grecque et souhaite une totale fermeté quant aux réformes, il se montrait plutôt critique contre la troïka et assurait son soutien à la Grèce. Depuis, le ton a changé : "Il est clair que, quelles que soient les circonstances, aucun pays ne peut faire chanter la Commission européenne et les autres pays de la zone euro" a explique son Premier ministre.

Ceux qui s'opposent au Grexit sans pour autant soutenir la Grèce

L'Espagne : conduite par un Premier ministre de droite, le gouvernement espagnol n'a aucune affinité pour Syriza. D'autant plus que le parti Podemos est en embuscade pour les prochaines élections législatives. Pour autant, le pays reste très mal en point malgré ses efforts et Madrid prend conscience qu'en cas de départ de la Grèce, c'est bien l'Espagne qui serait le prochain sur la liste.

Et aussi : le Portugal, la Belgique, l'Irlande, le Luxembourg

Ceux qui veulent le maintien de la Grèce et s'opposent à l'Allemagne

La France : François Hollande ne l'a jamais caché : la sortie de la Grèce serait un drame pour la construction européenne. Sans pour autant proposer de vastes concessions, Paris tente d'adoucir le discours des plus durs et soutient, en coulisses, le gouvernement Tsipras dans les négociations.

L'Italie : Elle-aussi mal en point, l'Italie redoute la contagion du Grexit. Le gouvernement de gauche s'est toujours voulu une alternative à la domination allemande. Ce dimanche, Matteo Renzi a tapé du poing sur la table : "L'Italie ne veut pas que la Grèce sorte de la zone euro et je dis à l'Allemagne: ça suffit!"

Et aussi : Malte, Chypre

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