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"Touche pas à mon église" : Henri Guaino et NKM lâchent Nicolas Sarkozy
©REUTERS/Pascal Rossignol

Opposition interne

Deux voix importantes des Républicains se sont élevées pour remettre en cause "la tentation pétitionnaire," comme l'explique l'ancienne plume du chef du parti.

Petit accroc dans la mécanique sarkoziste. Alors que l'ancien chef d'Etat avait décidé de signer une pétition publiée dans Valeurs actuelles, "Touche pas à mon église," plusieurs voix des Républicains ont décidé de s'en désolidariser. Et pas n'importe qui puisqu'il s'agit d'Henri Guaino, député des Yvelines et ancienne plume de Nicolas Sarkozy ainsi que Nathalie Kosciusko-Morizet, la vice-présidente déléguée des Républicains.

Pour le premier, ce n'est pas tant le texte mais plutôt la démarche qui gêne. "Je suis d'accord avec le texte ; en revanche, je suis un peu moins convaincu par la tentation pétitionnaire chez les hommes politiques", explique-t-il dans Le Parisien. "Alimenter ce débat ne me paraît pas de nature à apaiser les tensions."

Pour NKM, souvent très critique contre l'ex-président, la pétition n'a même pas lieu d'être. "Ce serait une erreur de transformer les églises en mosquées mais, en fait, ça ne se fait pas. Les seules choses qui se font ce sont des prêts occasionnels. Ce n'est pas mieux quand une église devient une boite de nuit ou un restaurant... On essaye d'exciter autour de ce sujet qui n'existe pas vraiment (...) Pourquoi le faire revivre, pourquoi aller chercher à cliver ?"

Lu sur Le Figaro

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