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Etat Islamique : le sort des femmes au sein de l'organisation terroriste enfin dévoilé
©Reuters

Pas de quoi prendre un billet d'avion !

Le choix est plutôt restreint : soit mariée à un combattant afin d'élever de futurs djihadistes, soit espionne auprès des autres femmes, soit esclave sexuelle.

Plusieurs femmes parties faire le djihad ont révélé les techniques de recrutement de l’Etat Islamique où les conditions dans lesquelles elles étaient exploitées par le groupe terroriste. Car si certaines pensent qu’elles vont défendre le califat proclamé par l’EI, toutes se retrouvent mariées et bonnes à procréer pour élever les futurs djihadistes, voire réduites à l’état d’esclave sexuelle pour les moins chanceuses. Bref les témoignages se ressemblaient et les informations étaient trop pauvres pour apporter de véritables renseignements à l’armée américaine.

Puis la capture d’Oum Sayyaf, veuve d’Abou Sayyaf, le haut dirigeant de l’organisation terroriste abattu dans un raid américain le 16 mai dernier, a offert de nouvelles informations sur le sort des femmes au sein de l’EI. Considérée comme une conseillère majeure de l’organisation, au travers de son mariage avec le financier de l’EI, Oum Sayyaf est détenue et interrogée par l’armée américaine en Irak. Elle s’occupait notamment de superviser les réseaux de femmes, les recruteuses, les espionnes, mais également celui des esclaves sexuelles. Ainsi, Oum Sayyaf aurait révélé que les femmes pouvaient travailler dans la police religieuse de l’EI ou espionner le comportement des autres femmes djihadistes. Selon le Daily Beast, la hiérarchie des femmes dépendrait du statut de leur mari. Si l’une d’elle est mariée à un haut dirigeant, elle peut avoir plus de responsabilités qu’une autre mariée à un combattant modeste. Le site estime que le groupe terroriste compte 2 000 femmes pour 20 000 hommes.

Lu sur Le Daily Beat

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