"C'est un honneur pour moi de m'adresser aux élus européens à une heure aussi cruciale" a commencé Alexis Tsipras avant de revenir sur le référendum de dimanche qui a vu le peuple grec dire non aux mesures d'austérité voulues par les créanciers du pays. "Le peuple grec a fait un choix courageux. Ce n'est pas le choix de la rupture avec l'Europe mais celui des principes fondateurs de la démocratie, du respect mutuel et de l'égalité".
"J'assume ce qui s'est passé dans les cinq mois et demi écoulés, mais la responsabilité de la situation grecque actuelle trouve sa source dans les cinq ans qui précèdent" a-t-il plaidé.
Le Premier ministre a également condamné le fait que son pays ait été transformé en laboratoire de l'austérité. "Nous devons voir la réalité en face, l'expérience a échoué" a-t-il affirmé. "Le peuple grec a fait des efforts qui ont épuisé sa capacité de résistance."
"Nous souhaitons un accord avec nos partenaires, qui montre qu'il y a une possibilité de sortir de la crise, qu'il y a de la lumière au bout du tunnel", a poursuivi Alexis Tsipras avant d'indiquer que vouloir "un compromis honorable pour éviter la rupture. Nous sommes tous conscients des enjeux et nous sommes prêts à prendre nos responsabilités historiques".
"Il faudra faire des efforts, mais le fardeau doit être porté par ceux qui peuvent le supporter" a-t-il estimé. "Les retraités, les travailleurs n'ont plus la possibilité de supporter ce fardeau. Nous proposons une réforme avec une juste répartition de ce fardeau, et le moins de risque de récession possible, faute de quoi nous ne sortirons jamais de la crise".
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