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Grèce : le "non" l'emporte à plus de 60%, les Grecs ont dit "Oxi"
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Les événements du jour

Les Grecs étaient appelés aux urnes pour voter pour ou contre les réformes proposées par les créanciers du pays. Ils ont tranché.

  • jour crucial en Grèce avec le référendum
  • les bureaux de vote ont fermé à 19h00
  • le "non" est vainqueur
  • de nouvelles négocitions vont commencer dès ce soir selon le gouvernement grec

>>>>>>> ce qu'il faut retenir après ce référendum en Grèce

20h45 : après le succès du "non", les négociations vont reprendre

Si les Grecs ont dit non, ils ne veulent pour autant sortir de la zone euro. C'est le message du gouvernement grec ce dimanche soir. Le porte-parole du gouvernement grec a assuré ue "les initiatives pour arriver à un accord" avec ses créanciers UE et FMI "allaient s'intensifier à partir de ce soir". A 20h45, sur 47% des bulletins de vote dépouillés, le non l'emportait à 61,06% contre 38,94% pour le oui.

Le gouvernement grec semblait tenir la victoire pour acquise et son porte-parole Gabriel Sakellaridis a déclaré sur la chaîne ANT1 que, conformément aux engagements d'Alexis Tsipras, il allait "intensifier ses initiatives" pour parvenir à un accord. Il a également expliqué que "la Banque de Grèce va envoyer une demande ce soir à la BCE", considérant qu'il y a des arguments solides pour faire remonter l'aide d'urgence aux banques".

20h32 : Moscou commente

La Grèce a fait un "pas vers la sortie de la zone euro" selon le Kremlin.

20h24 : les partisans du "non" manifestent leur joie à Athènes

Manifestations de joie des partisans du non dans le centre d'Athènes

20h15 : Mélenchon appelle à un rassemblement ce dimanche soir

Pour Jean-Luc Mélenchon, la victoire du "non", "est la victoire d'une méthode et l'échec d'un projet sournois". Le cofondateur du Parti de gauche, a appelé dimanche sur Twitter à un rassemblement à partir de 21H30 place de la république à Paris pour célébrer la probable victoire du "non" au référendum en Grèce.

20h07 : réunion entre Hollande et Valls à l'Elysée

Manuel Valls a rejoint François Hollande à l'Elysée selon iTélé. Ils analysent les résultats de ce référendum et l'impact que cela aura pour la France.

20h00 : les Grecs fêtent le "non"

A Athènes, les partisans du non commence à fêter la victoire.

19h54 : Woerth juge qu'il s'agit d'un "saut dans l'inconnu"

"La Grèce a vraiment choisi de sauter dans l'inconnu (..), et je pense qu'il faut qu'il y ait beaucoup d'initiatives de la part de la zone euro, sans la Grèce, pour regarder quelles conséquences tirer, et il faut à ce moment poser la question de savoir si on accompagne la Grèce vers sa sortie de l'euro, puisque qu'elle l'a décidée ce soir" a commenté le député des Républicains.

19h46 : le "non" se consolide

Le "non" serait à 60,49% sur 20% des bulletins dépouillés selon le ministère de l'Intérieur.

19h42 : Marine Le Pen salue une "leçon de démocratie"

19h40 : demande d'aide à la BCE

La Banque de Grèce "va demander dimanche soir à la BCE" de remonter le plafond des aides d'urgence.

19h35 : participation à 53,49%

Finalement, la participation en Grèce est moins forte que prévue à 53,49%.

19h27 : nouvelle réunion lundi

Les directeurs du Trésor des pays de la zone euro se retrouveront lundi 6 juillet

19h20 : le succès du "non" se confirme peu à peu

Sur 9,5% des bulletins dépouillés, le "non" domine avec 60% des voix.

19h15 : Hollande et Merkel se rencontreront lundi soir

François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel auront lundi soir à l'Elysée "un entretien suivi d'un dîner de travail pour évaluer les conséquences du référendum en Grèce",

19h12 : des négociations dès ce soir

Le gouvernement annonce que des négociations auront lieu dès ce soir.  Il y aura une "intensification des initiatives à partir de ce soir pour arriver à un accord" annonce le gouvernement.

19h00 : le ministre de la Défense grec annonce que le "non" a gagné

"Le peuple grec a prouvé qu'il n'est pas soumis au chantage" a annoncé le ministre de la Défense grec.

18h19 : Plusieurs sondages donnent le "non" gagnant

Plusieurs sondages à la sortie des urnes donnent le "non" ("oxi") gagnant, avec un résultat oscillant entre 49,5% et 53,5%. Le oui ("nai") remporterait quant à lui entre 46,5 et 50,5% des suffrages.

Compte tenu des marges d'erreur, les médias appellent à la prudence d'ici les premiers résultats officiels, dans la soirée.

18h05 : Le non l'emporterait avec 53%

Selon des informations du Monde, des sondages qui seront rendus publics dans 30 minutes donnent le "non" à 53%.

Les bureaux de vote ont fermé à 19h (18h heure de Paris) : la participation s'élèverait à 65%.

17h50 : Un gouvernement de technocrates si le "oui" l'emporte ?

Selon le journal britannique The Teleraph, un gouvernement "de technocrates" prendrait le relais de celui d'Alexis Tsipras en cas de victoire du "oui" au referendum. Le directeur de la banque centrale grecque, Yannis Stournaras, deviendrait premier ministre. George Provopoulos, ancien gouverneur de la banque de Grèce (2008-2014) serait aussi envisagé à ce poste en "second choix".

15h : Le Parlement européen pourrait accorder des "crédits d'urgence" à la Grèce

Le président du Parlement européen, Martin Schulz, indique que l'Union ne va "pas laisser tomber" les Grecs, quel que soit le résultat du referendum. "Peut-être que nous devrons accorder des crédits d'urgence à Athènes pour que les services publics continuent de fonctionner et que les gens dans le besoin reçoivent l'argent nécessaire pour survivre. Il y aurait des fonds mobilisables à Bruxelles pour cela. Le gouvernement à Athènes a mené le pays dans une impasse et les gens n'y peuvent rien, nous allons les aider", a-t-il expliqué.

Parmi les autres réactions de la journée, le chef du gouvernement conservateur espagnol Mariano Rajoy espère que la Grèce reste membre de la zone euro, tout en se disant persuadé que l'avenir dans la région "ne sera pas facile". "Ce qui se passe en Grèce, peut, sans doute, toucher l'Espagne et d'autres pays européens. Mais bien moins que si nous n'avions pas fait les réformes", a-t-il également dit en clôture d'un colloque.

En France, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a accusé François Hollande de molesse, en marge du congrès du Parti de gauche. "Quand la décision a été prise par les créanciers de refuser l'accord qui avait portant été conclu, il aurait dû au nom de la France s'opposer à ce coup de force et dire extrêmement clairement qu'il refusait toute solution de mise au ban de la Grèce et de son gouvernementt", a-t-il dit.

Lors de ce congrès, justement, Jean-Luc Mélenchon a appelé la France a "empêcher l'expulsion de la Grèce de la zone euro", quel que soit le résultat du référendum. "Sinon, alors il faut commencer à poser la question de savoir ce qu'on fait là", a-t-il dit.

13h : Yanis Varoufakis démissionnera en cas de victoire du "oui"

Le ministre des finances grec démissionnera en cas de victoire du "oui" au referendum, a-t-il réaffirmé ce dimanche au journal allemand Bild. Mais il se veut rassurant : "Il n’y aura pas de majorité pour le oui".

12h : Premières réactions en France et à l'étranger

Le référendum en cours en Grèce est scruté par le monde entier et les réactions affluent déjà.

Xavier Bertrand, candidat à la primaire de droite en 2016, a estimé ainsi dimanche que si le non l'emporte au référendum grec, "la Grèce sort de l'euro". "C'est une évidence", a prévenu l'ancien ministre au Grand Rendez-vous iTELE/Europe 1/Le Monde, ajoutant toutefois que la Grèce pourrait rester dans l'Union européenne.

L'ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine est du même avis : il affirme dans le JDD, que si le non l'emporte, "il faudra dire (aux Grecs) que ce vote signifie de facto de leur part une mise en dehors de la zone euro mais pas de l'UE"

Le président du conseil italien, Matteo Renzi, a lui estimé dans une interview au quotidien Il Messagerro que, demain, "on devra se remettre à parler".

"Quand tu vois un retraité pleurer devant une banque et les gens qui font la queue devant les distributeurs, tu te rends compte qu'un pays aussi important pour le monde et pour sa culture que la Grèce ne peut finir ainsi. Il est donc évident que le jour d'après, on devra se remettre à parler. La première à le savoir est précisément Angela Merkel", a-t-il dit.

11h30 : Le premier ministre grec a voté

"Personne ne peut ignorer la détermination d'un peuple", a déclaré Alexis Tsipras après avoir voté "non". "Aujourd'hui est un jour de fête, parce que la démocratie, c'est la fête, et si nous gagnons, ce sera la rédemption de la peur et du chantage", a-t-il dit.

"Faut-il accepter le plan d’accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l’Eurogroupe du 25 juin ? », telle est la question à laquelle près de 10 millions de Grecs doivent aujourd'hui répondre "Oxi" (non) ou "Nai" (oui). Ce referendum a été annoncé par surprise par le Premier ministre Alexis Tsipras, dans la nuit du 26 au 27 juin, après cinq mois de négociations infructueuses avec les créanciers.

19.159 bureaux de vote ont ouvert ce matin à 7h (6h heure de Paris) pour accueillir les votants, qui bénéficient pour s'y rendre de péages gratuits et de réductions sur le prix des bus, trains et avions.

Le "plan d'accord" mentionné dans la question représentent les contreparties demandées par les créanciers de la Grèce en échange d'une prolongation de leur soutien financier jusqu'en novembre. Il représente un total de 12 milliards d'euros de la part des Européens, plus un versement de 3,5 milliards d'euros du FMI. Or, ce plan s'accompagne de mesures d'austérité que le gouvernement grec - qui a fait campagne pour le "non" - juge inacceptable.

Les partisans du "non" espèrent, fort d'une légitimité renforcée, revenir en position favorable à la table des négociations. En face, les partisans du "oui" espèrent que cette consultation marquera la fin de "l'ère Syriza", premier gouvernement d'extrême gauche en Europe.

Les quatre derniers sondages publiés ne promettent un triomphe à aucun des deux camps : trois donnent l’avantage au oui, un au non, mais avec des avances respectives de 1,4 point au plus.

Les premiers résultats devraient être connus vers 20h, heure française.

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