Grèce : le ministre des finances accuse les créanciers de "terrorisme"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Le ministre grec Yanis Varoufakis.
Le ministre grec Yanis Varoufakis.
©Reuters

Cash

Yanis Varoufakis accuse les créanciers du pays de vouloir "humilier les Grecs", dans un entretien au quotidien espagnol El Mundo.

"Ce qu'ils font avec la Grèce a un nom: terrorisme" : la phrase peut surprendre venant d'un ministre des finances, mais Yanis Varoufakis - qui l'a lâchée dans un entretien au quotidien espagnol El Mundo ce samedi - est connu pour son style hétérodoxe et son franc-parler.

"Pourquoi est-ce qu'ils nous ont forcé à fermer les banques? Pour insuffler la peur aux gens. Et quand il s'agit de répandre la peur, on appelle ce phénomène le terrorisme", poursuit le ministre en parlant de la politique menée par les créanciers d'Athènes, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale européenne (BCE) et l'Union européenne.

Alors que les Grecs se prononceront lors du référendum de dimanche sur leurs dernières propositions de réformes, Yanis Varoufakis se veut rassurant : "Quel que soit le résultat du référendum, le lundi il y aura un accord, j'en suis complètement et absolument convaincu. L'Europe a besoin d'un accord, la Grèce a besoin d'un accord, de sorte que nous arriverons à un accord."

Il répète qu'en cas de victoire du oui, il démissionnera. "Aujourd'hui ce que veut Bruxelles et la troïka c'est que le oui gagne pour pouvoir ainsi humilier les Grecs", lâche-t-il. Le but ? Faire de la Grèce un "exemple pour les autres" afin de tuer les velléités de changement. "Je crois que dans toute l'Europe il y a besoin de partis comme Syriza et Podemos, des partis à la fois critiques à l'égard du système mais en même temps pro-européens et démocrates. Ceux qui nous détestent veulent nous faire passer pour anti-européens, mais non, ce n'est pas vrai, nous ne le sommes pas."

Lu sur Challenges

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !