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Nicolas Sarkozy s'en prend aux Le Pen : "Je ne veux pas voir au Sud la petite-fille et au Nord la fille, la France, ce n'est pas ça"
©Reuters

Avis bien tranché

En meeting dans les Bouches-du-Rhône jeudi soir, il a aussi évoqué la Grèce expliquant que les Grecs "auraient à choisir entre l'Europe et Tsipras".

Nicolas Sarkozy prépare déjà la campagne des régionales qui auront lieu en décembre. Et le président des Républicains a déjà un adversaire tout désigné : le Front national. En meeting jeudi soir à Châteaurenard, petite ville des Bouches-du-Rhône, l'ancien chef de l'Etat s'en est pris aux femmes de la famille Le Pen. "Je ne veux pas voir au Sud la petite-fille et au Nord la fille: la France, ce n'est pas ça, et la République, ce n'est pas ça non plus!" a -t-il lancé. 

"Quand nous montons sur le ring, nous sommes les seuls à avoir à nous battre sur notre gauche et sur notre extrême droite. Nous devons dénoncer les mensonges des socialistes et la démagogie du FN. Nous n'avons pas les moyens de nous permettre une guerre interne" a-t-il ensuite expliqué sous les applaudissements de la salle. "Le changement en région Paca, c'est Christian Estrosi ,et non quelqu'un de la famille Le Pen qui comme Marine Le Pen a découvert il y a trois semaines que son père n'était pas fréquentable…" a encore insisté l'ancien président qui souhaite une victoire "comme aux départementales".

Puis Nicolas Sarkozy a évoqué la crise grecque en critiquant Alexis Tsipras mais aussi François Hollande. "Les Grecs auraient à choisir "entre l'Europe et Tsipras: c'est l'un ou l'autre, pas l'un et l'autre" a-t-il indiqué ajoutant que c'est un "Premier ministre qui a menti au peuple grec, qui a promis des choses qu'il savait ne pas pouvoir tenir".

"Quand je pense que c'est le moment que choisit M. Hollande pour se fâcher avec nos amis allemands, comme si on avait besoin de ça... L'Europe a besoin d'être conduite par un couple franco-allemand absolument indissociable" a aussi tancé le président des Républicains. Enfin, il a adressé un message de fermeté appelant à combattre les "barbares" de l'Etat islamique, tout en rassurant les musulmans : "Leur place est avec nous, elle est à nos côtés, non pas en tant que musulmans, mais en tant que citoyens. En France, il n'y a qu'une communauté, c'est la communauté nationale".

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