François Bayrou : "Si Nicolas Sarkozy a perdu en 2012, c'est à cause de Nicolas Sarkozy"

La situation de la Grèce

"Dimanche, c'est une heure de vérité. C'est un moment où la mise en scène préparée par les dirigeants et la réalité du peuple grec vont se rencontrer. On a vécu des dernières heures incroyables. Dimanche, ou on a un 'oui' et le gouvernement grec saute, ou on a un 'non' et c'est le début de la phase de sortie de la Grèce de l'euro et peut-être de l'Union européenne. (...) Cela va impacter l'image de la zone euro. Un pays de la zone euro peut faire faillite, c'est une nouveauté et cela va changer la situation des pays de la zone euro. C'est pourquoi que je ne crois pas les propos rassurants de François Hollande. Je m'interroge d'ailleurs sur son absence publique. Le président ne dit rien, pas un discours, rien, alors qu'on est dans un moment de grande inquiétude".

Les rapports Hollande/Merkel

"On parle de désaccord entre François Hollande et Angla Merkel, je ne sais pas si c'est la réalité. On a rien pour l'Union européenne, ni pour la France. Les citoyens français ont le droit d'avoir une explication. Il ne dit rien sur l'essentiel".

Sarkozy, prix de "l'humour politique" pour une phrase le concernant

"C'était extrêmement drôle. C'était raffiné. Je crois que les éternelles disputes des hommes politiques commencent à lasser des gens. (...) Nous n'avons pas de rapport avec Nicolas Sarkozy. Il refuse de regarder la réalité en face. Si Nicolas Sarkozy a perdu en 2012, c'est à cause de Nicolas Sarkozy. Il refuse de l'admettre. Ses choix, ses injures perpétuelles ont détourné les Français. Il cherche des responsables et les cible. Il devrait analyser la chute continue qu'il a dans les sondages. Pourquoi les Français se détrounent de lui ? Parce qu'ils considèrent que son attitude n'est pas celle qu'ils se font d'un président. (...) Il a changé, en pire"