Grèce : en défaut de paiement, Athènes demande plus de temps au FMI, les négociations se poursuivent

Voilà, c'est fini ! Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mardi soir que la Grèce avait fait défaut sur sa dette en ne remboursant pas son prêt de 1,5 milliard d'euros. Athènes et ses créanciers vont néanmoins tenter de poursuivre les négociations ce mercredi 1er juillet lors d'un Eurogroupe par téléphone, même si rien ne devrait être décidé avant le résultat du référendum prévu dimanche.

La Grèce devient ainsi le premier pays développé à accumuler des arriérés de paiement vis-à-vis du FMI et n'a désormais plus accès aux ressources financières de l'institution, qui, de son côté, essuie le plus grand défaut de son histoire. L'organisme financier Le FMI, situé à New York, en a pris acte dans un communiqué, ajoutant également que son conseil d'administration, qui représente les 188 États membres, en avait été informé. "Je confirme que le remboursement (...) dû au FMI par la Grèce aujourd'hui n'a pas été reçu", a indiqué le porte-parole du FMI, Gerry Rice.

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Le Fonds monétaire international a participé aux côtés des Européens aux deux plans de sauvetage de la Grèce assortis d'une cure d'austérité drastique. La Grèce n'a désormais plus accès aux ressources financières de l'institution qui, de son côté, essuie le plus grand défaut de son histoire. Le pays a toutefois fait mardi une ultime demande au FMI pour obtenir in extremis un délai en invoquant une clause exceptionnelle. Le conseil d'administration du Fonds en a été informé mardi et a commencé à l'étudier mais devra se réunir ultérieurement pour l'approuver ou non.

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Le pays doit au total virer 5,4 milliards d'euros dans les caisses du Fonds durant l'année 2015 sur une dette totale de quelque 21 milliards d'euros. Le prochain paiement de 284 millions d'euros est dû pour le 1er août. Les préipéties entre le FMI et Athènes vont donc encore durer.

La campagne bat son plein en Grèce. Après une première manifestation organisée lundi soir et rassemblant 17.000 personnes appelant à voter "non" lors du référendum de dimanche, c'était au tour des partisans du "oui" de battre le pavé mardi soir. Près de 20.000 manifestants, la plupart hostiles au gouvernement de gauche radicale du parti Syriza, se sont réunis sur la place du Parlement.