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Grèce : Pas d'accord entre Tsipras et l'Eurogroupe ce mardi, les discussions reprendront mercredi
©Reuters

J'adore qu'un plan se déroule sans accroc

Le Premier ministre grec a proposé à l'UE un accord de financement sur deux ans. L'Eurogroupe s'est réuni par téléconférence, à 19 heures, mais s'est laissé le temps de réfléchir.

Toujours pas d'accord entre les responsables européens et Athènes qui doit rembourser d’ici minuit heure de Washington (mercredi 6 heures à Paris) 1,6 milliard d'euros de prêts au Fonds monétaire international (FMI.) L'Eurogroupe extraordinaire qui se tenait depuis 19 heures mardi 30 juin par téléphone reprendra mercredi matin pour examiner les propositions grecques, a assuré une source gouvernementale à Athènes mardi soir. "Nous allons continuer demain matin afin que les ministres des finances examinent les propositions du gouvernement grec", a-t-elle indiqué.

Plus tôt, le président de la Commission européenne Jean-Claude Junker s’était adressé aux journalistes sur un ton mystérieux après une nouvelle journée de négociations compliquées sur le cas de la Grèce : "Des événements importants, ceux auxquels vous n'êtes pas préparés, sont en train de se passer à Athènes. Je ne voudrais pas manquer l'occasion de prendre de l'influence sur les événements qui se passent à Athènes (...) et qui probablement vont produire des résultats qui ne correspondent pas aux articles que vous avez écrits aujourd'hui".

A quelques heures de l’échéance, les discussions avaient pourtant laissé espérer la conclusion d’un accord in extremis. Le ministre grec des finances Yanis Varoufakis a d’ores-et-déjà prévenu que les 1,6 milliard d’euros ne seraient pas remboursés à la date prévue.

Ce mardi vers 15h30, la Grèce a proposé à ses créanciers de conclure avec le Mécanisme européen de stabilité (MES) un accord sur deux ans permettant de couvrir ses besoins financiers tout en restructurant sa dette. Le gouvernement explique "rester à la table des négociations" en dépit de l'organisation dimanche du référendum. Afin d'étudier cette demande d'Athènes, l'Eurogroupe se réunira une nouvelle fois, par téléconférence, à 19 heures.

Angela Merkel a déjà fait savoir aux députés de son parti conservateur que l'Allemagne "n'était pas prête à discuter d'une nouvelle demande d'aide d'Athènes avant la tenue d'un référendum en Grèce dimanche". 

Ce midi, Jean-Claude Juncker souhaitait tout tenter pour ramener les dirigeants grecs à la table des négociations. Le président de la Commission européenne avait donc décidé ce mardi de tendre la main à Alexis Tsipras en proposant une solution "de dernière minute" qui permettrait de débloquer un accord sur le renflouement du pays. 

Le but de cette manoeuvre était simple : acceptation par le Premier ministre grec du dernier plan des créanciers daté de samedi. Selon plusieurs sources de la Commission européenne, cette initiative portait sur la forme d'une sortie de crise, avec une "explication assez pédagogique de ce qui est sur la table" et pas vraiment sur le fond.

Quelques heures plus tard, le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, ne s'était pas embarrassé de fioritures en affirmant que le FMI ne serait pas payé. "Cest non" avait-il lâché. 

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