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Grèce : "Mr Tsipras doit encourager le 'oui' contrairement à ce qu'il fait" estime Pierre Moscovici
©Capture

Point de vue

Pour le commissaire aux Affaires économiques et financières, il existe encore "des marges de négociation" afin de trouver un accord, avant le référendum qui aura lieu en fin de semaine.

Pierre Moscovici reste "volontaire". Pas "optimiste" mais "presque". Invité ce lundi matin sur RTL, le commissaire aux Affaires économiques et financières estime qu'un accord entre la Grèce et ses créanciers est toujours d'actualité. "Oui un accord est encore possible. La zone euro a toujours 19 membres" a-t-il lancé.

Interrogé sur la question du référendum, l'ancien ministre a encouragé le gouvernement grec à soutenir le "oui". "Il y aura un référendum en Grèce, il faut respecter la voix du peuple grec. Il faut respecter ce temps démocratique mais je souhaite que les Grecs votent oui. Tout doit être fait pour que la Grèce reste dans la zone euro mais en respectant les créanciers. Mr Tsipras doit encourager le oui contrairement à ce qu'il fait" a expliqué Moscovici. 

"Ce qui est en jeu, ce n'est pas la présence de la Grèce ou non dans la zone euro, c'est la réussite de la mise en place des réformes. (...) On a discuté, on a donné des gages et fait des propositions. Je souhaite que tout le monde s'engage dans la voie du compromis. Chacun a envie que la Grèce reste dans la zone euro. Il faut trouver un compromis avec de bonnes réformes. Il y a encore des marges de négociations. Mr Juncker fera d'ailleurs encore des propositions ce midi. Il faut que la dette soit soutenable et qu'il y ait des réformes qui puissent permettre à ce pays d'être compétitif" a encore indiqué le commissaire aux Affaires économiques et financières

Pour lui, "le référendum est un coup politique". Si le non l'emporte, il faudra en tirer les conséquences. Il faudra évaluer la situation. Cette semaine, la Grèce doit choisir son avenir" a conclu Pierre Moscovici. 

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