Manuel Valls ne peut pas se résoudre à ce que "la Grèce sorte de la zone euro"

Hier, samedi 27 juin, tous les regards étaient braqués sur la Grèce. Alors que les négociations avec les ministres des Finances de la zone euro  étaient en cours, le Premier ministre Alexis Tsipras a annoncé qu'un référendum se tiendrait le 5 juillet prochain, afin que le peuple définisse lui-même si "oui ou non", la proposition de ses créanciers est acceptable. Une décision jugée agaçante pour les ministres qui ont signé un communiqué dénonçant l'interruption des négociations par la Grèce.

Suite à cela, le Premier ministre Manuel Valls, invité sur le plateau du Grand Rendez-Vous ce dimanche matin, a exprimé sa crainte de voir "un pays comme la Grèce sortir de la zone euro". "Nous avons tout fait pour trouver un accord, a-t-il déclaré. La France a joué son rôle". Mais impassible, Manuel Valls admet tout de même que cette décision n'appartient qu'à Athènes : "C'est le choix du gouvernement grec, c'est un choix souverain, il ne peut pas être critiqué".

La sollicitation politique des grecs ou la panique d'un peuple fauché

Selon l'homme politique, il s'agit à présent pour les grecs, de faire un choix stratégique, logique et réfléchi, afin de ne pas mener le pays à sa perte. Un pays déjà lourdement handicapé par sa dette et qui force ses habitants à faire la queue devant les guichets des banques.  Selon Manuel Valls, les Grecs qui retirent d'ordinaire, 30 millions d'euros en un week end, auraient retiré 500 millions d'euros hier, samedi 27 juin. Soit un demi-milliard.