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Grèce : L'Eurogroupe annonce la rupture des négociations par Athènes
©Reuters

Drame économique

La Grèce a "mis fin aux négociations" avec ses créanciers "de manière unilatérale", a estimé le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble.

Tous les yeux sont braqués sur la Grèce. Dans la nuit de vendredi à samedi, le Premier ministre Alexis Tsipras a pris de court ses créanciers en annonçant un référendum, le 5 juillet prochain, afin que le peuple définisse lui-même si "oui ou non" la proposition des ministres des Finances de la zone euro doit être acceptée. Soit 5 jours après la date butoir des négociations et au terme de laquelle, la Grèce se retrouvera en défaut de paiement. C'est une "triste décision" qui "ferme la porte à la poursuite des discussions", a estimé le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. Mais pour le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, qui demandait simplement le report de l'échéance finale, cette alternative de dernière minute ne semblait pas problématique.

Qu'en est-il du côté des ministres ?

C'est dans une atmosphère de confusion que les ministres des Finances de la zone euro se sont rendus à Bruxelles ce samedi après-midi, pour une nouvelle réunion, avec cette fois-ci au programme : l'élaboration d'un plan B dans le cas où la Grèce serait en défaut de paiement. La Grèce a "mis fin aux négociations" avec ses créanciers "de manière unilatérale", a estimé le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble. Après quelques heures, la réunion de l'Eurogroupe a finalement été suspendue. L'annonce surprise du référendum a agacé les ministres, qui auraient retiré leur offre d'allongement de la durée d'aide. Comme le souligne un journaliste sur Twitter : "Si la demande grecque d'étendre la durée de l'aide est rejetée par l'Eurogroupe, la proposition n'est plus sur la table. Sur quoi les Grecs vont voter alors ?" 

Le gouvernement d'Alexis Tsipras a été élu en promettant de rehausser les prestations sociales des Grecs, alors que ses créanciers lui demandaient de les réduire en contrepartie d'un plan d'aide. L'obstination d'un homme peut-elle conduire à la faillite d'un pays tout entier ? L'Eurogroupe a en tout cas publié un communiqué annonçant la rupture des négociations par la Grèce. Une note en bas de page indique que le document a été approuvé par tous les ministres, sauf celui de la Grèce. 

Lu sur France TV Info

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