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Le Préfet de Paris prend un arrêté confirmant l'interdiction d'utiliser l'application Uber à Paris
©Reuters

Dans une colère noire

Le directeur général de Uber France a affirmé qu'il contesterait cette décision en justice et que cet arrêté préfectoral de Paris "ne change rien".

La requête du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui demandait ce jeudi matin "au Préfet de police de Paris, de prendre un arrêté interdisant l'activité d'UberPop" semble avoir été entendue. "L'interdiction d'une application ne peut résulter que d'une décision de justice" avait-il expliqué, appelant les chauffeurs de taxi "dans l'action à n'engager aucune violence".

Dans la journée, la préfecture de police a pris un arrêté confirmant l'interdiction dans Paris, d'utiliser l'application UberPop mais également celle de plusieurs de ses concurrents, dont Heetch et Djump. Une décision que Thibaud Simphal, directeur général d'Uber France, a décidé de contester en justice. "C'est un arrêté préfectoral, on va le contester et on verra ce que donne le recours, UberPop peut continuer" a-t-il déclaré à BFMTV, ajoutant que cet arrêté préfectoral "ne change rien". 

Environ 2 800 taxis ont manifesté leur colère ce jeudi, contre les VTC d'Uber et le service UberPop en vandalisant des voitures, en attaquant des chauffeurs concurrents, en bloquant les aéroports et en créant des embouteillages sur les grands axes de la capitale. Près de 10 personnes ont été placées en garde à vue, après avoir lancé des projectiles sur les forces de police, agressé des chauffeurs Uber ou des pietons, dans la capitale et près de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle. 

Lu sur le Figaro

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